Le FC Metz s’est incliné sur la plus petite des marges face à l’OGC Nice (0-1) au stade Saint-Symphorien. Les Grenats enchaînent un troisième revers consécutif avant cette nouvelle trêve internationale.
Après Strasbourg à domicile (0-1) et Toulouse à l’extérieur le week-end passé (0-3), le FC Metz nage en plein doute. Incapable de marquer, les Grenats se posent plusieurs questions et ne trouvent pas la réponse sur le terrain. Pour tenter une nouvelle approche, László Bölöni réalisé de nombreux changements dans son onze de départ avec le retour d’Ismaël Traoré ou encore les titularisations de Joseph N’Duquidi, Papa Amadou Diallo, Ablie Jallow et Oscar Estupiñán. Le banc messin tend presque à être plus expérimenté que le onze en place.
Le visage affiché par Metz est séduisant dans les premières minutes, toujours avec cette envie de presser. Mais il suffit parfois d’une erreur pour se faire punir, ce qui a été le cas face à l’OGC Nice. En effet, après plus de 10 minutes de jeu, Jérémie Bohlga, Kephren Thuram et Melvin Bard se créent des espaces. Le latéral gauche centre et trouve Hicham Badaoui au second poteau qui ouvre le score (0-1, 13e). Metz doit désormais courir après le score.
Une réaction dans l’intention pour Metz face à Nice, mais c’est tout.
L’une des problématiques de ce FC Metz réside dans la panne d’animation offensive. Les Grenats là-encore parviennent difficilement jusqu’à la cage de Marcin Bulka, mêlant approximation et fautes grossières. Oscar Estupiñán ne parvient pas à s’imposer une première fois de la tête manquant le cadre (22e) et oublie ensuite Matthieu Udol venu le soutenir à gauche (28e). En face, Nice ne prend pas l’initiative de vouloir inscrire le but du break, laissant les deux équipes sur ce score de 1 à 0 à la mi-temps.
Au retour des vestiaires, pas de changement pour les Grenats. La rencontre se joue sur un faux rythme où les Niçois attendent une ouverture face à des Messins qui ne parviennent pas à emballer la rencontre. Teren Moffi parvient à employer Alexandre Oukidja sur l’une des rares occasions azuréennes de la deuxième période (58e). En face, les entrants Messins tentent de changer le cours du jeu – Kévin van den Kerkhof, Cheikh Sabaly, Joël Asoro ou encore Simon Elisor – en vain. Il manque encore quelque chose à cette équipe pour venir tromper un gardien sur ses gardes comme sur la frappe en toute fin de match de Fali Candé (90e).
Les joueurs de László Bölöni enchaînent un troisième match sans marquer mais surtout une troisième défaite consécutive. Le matelas de points sur la zone de relégation pourrait en prendre un coup au terme de cette huitième journée de Ligue 1. Place désormais à la trêve internationale, puis au déplacement à Monaco le 22 octobre prochain (17h05). Entre temps, le club a organisé un match amical face face au Kaiserslautern, le vendredi 15 octobre à 15h00.
On a aimé
Le match de Joseph N’Duquidi : titularisé à la place de Kévin N’Doram, le jeune milieu de terrain a surpris et est sûrement le meilleur grenat du match. Par sa jeune expérience (deuxième titularisation en Ligue 1), le numéro 34 s’est montré au milieu de terrain, notamment physiquement et dans les récupérations de balle. Un peu de déchets en fin de match, mais on comprend mieux les louanges de Bölöni, précisant en conférence de presse d’après-match : « il n’a que quatre matchs dans les jambes. Avec 40 matchs, ce serait différent ». Une marge de progression donc.
L’entrée en jeu de Kévin van den Kerkhof : dans un poste à forte concurrence, le latéral droit ne profite que de quelques entrées en jeu. Celle-ci lui a permis de se mettre en avant. Disponible et impactant côté droit, il pourrait avoir sa carte à jouer. De quoi bousculer les plans de László Bölöni ?
On n’a pas aimé
Le manque d’impact face à un petit Nice : invaincu en championnat cette saison, l’OGC Nice n’a pas montré tout son potentiel sur la pelouse du stade Saint-Symphorien. En face, Metz n’a pas su tirer son épingle du jeu. La limite technique et tactique a refait surface. Comme une impression que les Grenats n’auraient jamais marqué dans ce match. Frustrant, alors qu’il y avait la place.
La composition surprise du FC Metz : face à l’impuissance de son équipe contre Toulouse, László Bölöni a décidé de réorganiser largement son effectif avec pas moins de 5 changements dans le onze de départ. Si le retour d’Ismaël Traoré est un soulagement, l’expérience messine en a pris un coup. Toute la ligne d’attaque a été changée pour le même résultat. Raté pour le technicien roumain qui a sûrement des raisons face à un tel choix. Mais regrettable de voir que le banc Messin était sûrement plus fort que le onze en place (Van den Kerkhof, Hérelle, N’Doram, Atta, N’Guessan, Sabaly, Elisor, Asoro).
Le match entre le FC Metz et l’OGC Nice est à retrouver sur les antennes de Moselle TV ce lundi à 23h, commenté par Emeric Guillaume.
Photo : Twitter du FC Metz
