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Joël Asoro, un retour sous le signe de la revanche au FC Metz

Pour sa deuxième saison au FC Metz, Joël Asoro retrouve, doucement mais sûrement, une place dans le groupe de Stéphane Le Mignan. Parfait pour un joueur « revanchard », qui n’est pas en encore possession de tous ses moyens.

C’est avec un grand sourire, qui le définit assez bien, que Joël Asoro prend place au centre d’entraînement de Frescaty, pour la traditionnelle conférence de presse d’avant-match. Un visage qui, à l’inverse, ne résume en aucun cas sa première saison à Metz et sa préparation estivale particulière, marquée par un deuil familial. « Je pense que ça va un petit peu mieux, vous savez pourquoi cela a été difficile pour moi, déclare-t-il. Je reviens petit à petit. » Une tendance qui se confirme sur les terrains. Le numéro 99 a connu sa deuxième titularisation de la saison en Coupe de France (au 7e tour, face au FCSR Obernai, victoire 3-0) et a enchaîné sur la pelouse du Clermont Foot 63 (1-1, 14e journée de Ligue 2 BKT), même si cela a été « un match difficile » selon lui. Une confiance marquée par Stéphane Le Mignan, qui croit en l’ailier. « C’est un joueur qui a beaucoup de qualités et qui doit nous apporter, explique le technicien. Je pense que c’est un joueur adroit, qui peut marquer des buts, qui peut déstabiliser et déséquilibrer des adversaires ». L’occasion de souligner également son « très bon état d’esprit » et son caractère « revanchard par rapport à ce qu’il s’est passé. »

Un parcours particulier au FC Metz

Arrivé lors du mercato estival, la saison dernière, en provenance de Djurgardens, en Suède, Joël Asoro avait marqué son arrivée d’une passe décisive pour Cheikh Sabaly face au Stade de Reims (2-2, 4e journée de Ligue 1) et de l’unique but sur la pelouse du RC Lens (0-1, 5e journée de Ligue 1). Un départ canon qui, malheureusement, n’aura pas les faveurs de László Bölöni, au point de le faire sortir après 24 minutes de jeu face à l’AS Monaco (défaite 2-5, 27e journée de Ligue 1) alors que le club grenat était en plein naufrage (0-3 après seulement un quart d’heure de jeu). Ensuite, plus la moindre petite minute de la saison. La fin d’une certaine confiance.

Pour cette nouvelle saison, le Suédois a souhaité rebondir notamment aux côtés d’un Stéphane Le Mignan « un petit peu plus ouvert, explique-t-il. Je pense que c’est une bonne chose pour les joueurs si vous pouvez communiquer avec le coach. » Des échanges qui permettent au natif de Haninge de se rapprocher de ses moyens, même s’il n’est « pas encore » à 100 %. « Tu peux t’entraîner et t’entraîner, mais c’est sur le terrain que ça compte, alors c’est mieux de jouer », explique-t-il. Cela avait bien débuté pour son premier match de la saison sous le maillot grenat, avec un doublé en faveur de la réserve, contre Pontarlier (1-2) en août dernier.

Si sa préférence est côté gauche, là où règne une certaine concurrence, il se pourrait bien que Joël Asoro soit un peu une « recrue », notamment pour la deuxième partie de saison. Mais avant de s’avancer, il faudra aider le club à continuer à surfer sur sa dynamique de quatre matchs sans défaite. Le prochain rendez-vous aura lieu ce vendredi, à 19h30, face à l’US Raon-l’Étape, club de National 3 (une rencontre à retrouver en direct sur Moselle TV) pour le 8e tour de la Coupe de France. Une affiche entre un club professionnel et un club amateur, comme au tour précédent, qui n’est pas une physionomie inconnue pour le principal interessé. « C’est comme en Angleterre lors des premiers tours, précise-t-il. On ne peut pas se dite qu’on va gagner facilement. On voit beaucoup de plus petites équipes qui gagnent ce genre de matchs. Il faut être autant focus que pour un match de championnat ». Le ton est donné.

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Emeric Guillaume
Emeric Guillaume
Journaliste Reporter d'Images

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