Après avoir suivi le Final 4 féminin de la Ligue des Champions à Budapest avec les joueuses de Metz Handball, tout le monde est derrière le gardien mosellan du FC Barcelone, Vincent Gérard. Une ultime parade à Cologne avant de rejoindre Metz pour enfin ranger les baskets.
Plus de huit mois après avoir raccroché les gants, Vincent Gérard est de retour sur les terrains. À 38 ans passés, l’ancien gardien de l’équipe de France a accepté, en avril dernier, le rôle de joker médical au FC Barcelone. Appelé en urgence après la blessure de Gonzalo Pérez de Vargas. Un retour inattendu, mais parfaitement assumé par le champion olympique 2021, qui n’a jamais vraiment quitté le haut niveau des yeux.
Installé à Metz, Vincent Gérard a conservé une condition physique qui lui a permis de revenir vite au plus haut niveau. Barcelone, toujours en course pour un treizième titre en Ligue des champions, ne s’y est pas trompé. Le voilà propulsé dans le sprint final européen avec les Blaugranas, et un rendez-vous déjà mythique à l’horizon : le Final Four de Cologne, ce week-end.
Une arène qu’il connaît par cœur. Finaliste malheureux à plusieurs reprises avec Paris, sacré en 2018 avec Montpellier, le portier mosellan va disputer en Allemagne son quatrième Final Four. Mais celui-ci a un goût très particulier : il pourrait être le dernier de sa carrière. « Je suis là pour aider, derrière Emil Nielsen. Ce n’est pas à moi de porter l’équipe, mais je me tiens prêt », a-t-il confié. Une humilité lucide, mais un rôle qui peut basculer à tout instant.
Le programme à la Lanxess Arena s’annonce électrique :
🔹 Samedi 14 juin
• 15h : Berlin (ALL) vs Nantes (FRA)
• 18h : Barcelone (ESP) vs Magdebourg (ALL)
🔹 Dimanche 15 juin
• 15h : Match pour la 3e place
• 18h : Finale
Le Barça vise un nouveau sacre, Vincent Gérard une dernière grande émotion. Sur le terrain, il retrouvera ses anciens partenaires de l’équipe de France : Dika Mem (capitaine), Timothey Nguessan et Melvyn Richardson, pour ce qui ressemble à une mission presque sentimentale.
Un symbole fort pour celui qui avait fait de Cologne le théâtre de ses plus grandes joies comme de ses plus grandes douleurs. Le rideau peut tomber sur une standing ovation, et le Messin le sait : à ce niveau-là, il suffit parfois d’un arrêt pour marquer l’histoire.
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