Le parti de la NUPES Génération.s a annoncé ce week-end ne pas participer à une liste pour les prochaines Sénatoriales en Moselle.
Après 7 mois de travaux avec les partenaires de la coalition LFI, les coordinateurs du parti ont annoncé « ne pas ajouter de la division aux divisions », constatant que « d’autres ne souhaitent pas dépasser les rancoeurs du passé. Génération.s n’a pas trouvé d’accord pour une liste commune à gauche et se retire donc des débats. L’accord programmatique de l’union des 5 partis « lors du mouvement contre la réforme Macron des retraites aurait dû déboucher sur une liste commune », regrette le parti qui vise désormais les prochaines échéances électorales.
EELV ne présentera pas de candidat
Le parti suit la route des Verts d’EELV qui ont annoncé il y a quelques jours « ne pas ajouter de la division à la désunion » en ne présentant pas de candidat, ni sur la liste PS ni sur celle de Jean-François Secondé, tête de liste pour La France Insoumise le 24 septembre prochain, dont le « positionnement politique » a rendu « impossible » une union avec les écolos. LFI cherche désormais à rallier les militants communistes, estimant que la liste PS est « anti-LFI ». Les militants qui ont d’ailleurs vivement rejeté l’option de ralliement avec le PS. Les poids lourds du PC, comme ceux d’EELV, devaient rejoindre Michaël Weber qui a renouvelé son appel du pied à toutes les forces de gauche.
Mendes apporte son soutien à Horizons
Enfin, au centre, le député Renaissance Ludovic Mendes a annoncé officiellement son soutien à la liste Horizons d’Anne Boucher, qui n’avait pas obtenu le soutien des partis du gouvernement. « Les décisions prises par les responsables locaux des partis de la majorité présidentielle, dit-il, se révèlent être un facilitateur d’accès au pouvoir des partis extrémistes et laissent un vide qui nous condamnera dans la perspective des élections future ». Refusant de ne pas choisir, l’élu se met au service du parti centriste d’Edouard Philippe pour récupérer au moins l’un des 4 sièges de la droite aux Sénatoriales.
Pour rappel, la Moselle compte 5 sénateurs qui seront renouvelés lors de ces échéances. Trois sièges qui pourraient rester au centre et à droite : Christine Herzog (Divers droite devenue Union centriste), Catherine Belrhiti (LR, suppléante de François Grosdidier) et Jean-Marie Mizzon (Union centriste). Deux sièges en ballotage : Jean-Louis Masson (droite sans étiquette mais soutien de DLF puis du RN) et Jean-Marc Todeschini (gauche socialiste) qui ne se représenteront pas.
