Accusé par la gauche, Thierry Hory dément supporter le RN

La gauche messine a demandé à François Grosdidier de retirer les attributions métropolitaines à Thierry Hory, accusé de soutenir le RN.

Le débat a pris de l’ampleur lorsque Jérémy Roques, président du groupe de gauche « Unis » au conseil municipal de Metz, a pointé du doigt le maire LR de Marly, Thierry Hory, dans un communiqué envoyé jeudi soir. « Unis demande la démission de Thierry Hory, président du groupe de la majorité à l’Eurométropole de Metz et vice-président en charge des finances ». Quelques jours plus tôt, le conseiller métropolitain et municipal avait déjà demandé publiquement une sanction envers Rémy Dick, maire de Florange, pour son soutien à Laurent Jacobelli (RN) dans sa circonscription. Sanction qui n’a pas tardée à être prise par le président Patrick Weiten.

La cause de cette demande ? Thierry Hory, également conseiller régional, a lui-même salué son collègue maire sur la ligne nationale du parti LR (à l’image de Raphaëlle Rosa sur notre plateau au soir du premier tour), c’est à dire le « ni-ni » : ni le Nouveau Front Populaire ni le Rassemblement National. Bref : aucune consigne de vote, pas de bloc républicain face à l’extrême-droite, comme ce qui s’est passé dans 4 des 9 circonscriptions de Moselle où la gauche a renoncé à une triangulaire au profit des LR ou des Ensemble.

Soutien de Rémy Dick, mais pas du vote RN

« Mais voilà, plus tard, mon collègue indiquait ORALEMENT qu’il voterait RN, répondait hier Thierry Hory sur ses réseaux. Ce que je ne savais pas… Et que je ne cautionne pas. Vous l’avez compris, l’amalgame et le raccourci, permettent à l’ultra gauche métropolitaine de créer une polémique digne des tribunaux staliniens. Accusation ubuesque qui tord la réalité et les faits mais surtout qui permet de condamner l’accusé sans lui donner la possibilité de s’expliquer. »

Le maire de Marly de rappeler également avoir toujours entretenu de bons rapports avec son collègue de Verny, Victorien Nicolas, candidat malheureux du Nouveau Front Populaire, sous l’étiquette du PS. Un candidat socialiste donc, qu’il accepterait plus favorablement que les candidats mélenchonistes. Un positionnement cohérent avec « la ligne nationale des LR », mais aussi des personnalités d’autres bords : « pas de complaisance avec LFI ». Dans La Semaine, Thierry Hory précise bien « maintenir que LFI et les Mélenchonistes sont tout aussi détestables que l’extrême-droite ».

Toute l’actualité des Législatives 2024 sur cette page, et notre soirée spéciale du second tour, dimanche à 19h50 sur Moselle TV.

Jonathan Vaucher
Jonathan Vaucher
Journaliste Reporter d'Images / Présentateur

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