En début de soirée, la dernière demi-finale en double a été remporté par l’argentin Guido Andreozzi et le français Manuel Guinard face aux tchèques Petr Nouza et Patrik Rikl sur le score de 6-7 (9) / 6-1 / 7-10.
Par la victoire de l’argentin Guido Andreozzi et le français Manuel Guinard en soirée, cumulée à celle en début d’après-midi du duo français Quentin Halys et Pierre-Hugues Herbert, au moins un tricolore remportera le double du dernier Moselle Open de l’histoire. Manuel Guinard revient sur son match dans la soirée.
Manuel Guinard, j’imagine qu’on est très content d’atteindre une finale d’un tournoi ATP comme celui-ci ?
Super content, super content d’être en finale ici à Metz. C’est un tournoi que j’essaye de faire tous les ans, je le cale toujours dans mon programme, et il tombe très bien — c’est le dernier tournoi de l’année. Donc très content d’être en finale, très content d’avoir réussi à m’en sortir aujourd’hui. Et puis j’espère qu’on va bien profiter demain avec Pierre-Hugues Herbert, Quentin Halys et Guido Andreozzi.
Justement, on va revenir sur la finale de demain, mais d’abord, un mot sur le match de ce soir : vous gagnez le premier set, le deuxième est largement remporté par vos adversaires. Qu’est-ce qui a fait la différence au super tie-break ?
Oui, on les connaît bien, ils servent très fort, et la surface est assez rapide, donc c’était un peu piégeux. Dans le premier set, on a bien réussi à garder notre service et à rester concentrés. Dans le deuxième, il y a trois no-ads (point décisif à 40-40) qu’on ne convertit pas, donc ça se joue à pas grand-chose. Et puis au super tie-break, on a réussi à mettre la bonne énergie, à grappiller deux-trois petits points par-ci par-là pour s’en sortir. On est vraiment très soulagés.
Demain, la finale : forcément, il y aura un Français qui remportera le dernier double du Moselle Open. Une petite fierté ? Et apparemment, tu connais bien tes adversaires…
Oui, on se connaît bien, on se voit assez régulièrement sur les tournois. Donc voilà, on va essayer d’en profiter. On va bien préparer le match, et on va essayer de refaire une belle finale.
Peux-tu me raconter un peu ta relation avec Guido Andreozzi et comment votre duo s’est formé ?
On se connaissait déjà un peu sur le circuit. Lui a arrêté le simple il y a deux ou trois ans pour se lancer complètement en double. Moi, je m’y suis mis cet été, donc ça s’est fait un peu naturellement. On s’est affrontés deux ou trois fois, et je pense qu’on s’est bien trouvés. En termes de tempérament, on se complète bien : lui est très calme, il arrive à me canaliser, et moi, je suis un peu plus fougueux, donc je le pousse à se lâcher un peu plus. Ça crée un bon équilibre, et je crois que ça se voit sur le terrain.
(Crédit photo : Moselle Open)
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