Invité dans le dernier numéro du Graoully Mag, Maxime Colin s’est confié sur quelques sujets chauds concernant le FC Metz. La réception de Clermont, László Bölöni, le vestiaire, tout y passe.
Arrivé cet été sur les bords de la Moselle, Maxime Colin est clairement devenu le titulaire au poste de latéral droit. Le numéro 2 était l’invité du dernier numéro du Graoully Mag. L’occasion pour lui de revenir sur la réception de Clermont ce dimanche, juste après le succès face au FC Nantes (0-2), qui a mis un terme à une série de dix matchs sans victoire dans les rangs du FC Metz. « On ne pense pas à la Coupe de France (ndlr : Clermont avait éliminé le FC Metz aux tirs au but), répond le défenseur après avoir été questionné sur un quelconque sentiment de revanche sur le CF63. On se rapproche de la fin du championnat. Tous les matchs sont bien plus importants maintenant. On est un peu dos au mur. Il faudra montrer un bien meilleur visage que, Lorient à domicile (défaite 0-1). On était peut-être trop bas, notamment en deuxième mi-temps. C’est ça qu’il ne faudra pas reproduire. J’espère vraiment qu’on aura appris de ces erreurs-là. »
Le FC Nantes, pas son match référence
Quoi qu’il arrive, les Grenats restent sur une victoire importante afin de relancer le suspens dans la course au maintien. Si beaucoup ont considéré ce match comme étant la meilleure prestation de l’ancien joueur de Birmingham City, le numéro 2 garde la tête sur les épaules. « Je suis content de mon match, affirme-t-il. Après de dire mon match « référence », bon, je n’aime pas trop utiliser ce terme-là. Par exemple contre le Havre à domicile (0-0), ce n’était peut-être pas aussi bon offensivement, mais je pense que j’avais fait aussi un bon match. Il faudra reproduire ça contre Clermont ».
László Bölöni, à l’écoute de ses joueurs
Longtemps en manque de résultats, le FC Metz a vu de nombreux supporters remettre en cause l’apport de László Bölöni au sein de son effectif. Certaines sources mettent en avant une sorte de révolte de certains cadres sur le plan tactique, notamment auprès du coach roumain. « Le coach a demandé a quelques joueurs, après ça reste un petit peu dans le vestiaire, confie Maxime Colin. Ce n’est pas un coach, des fois vous dites qu’il est buté, mais franchement, il vient nous voir, il discute. Il est quand même ouvert au dialogue. Après il prend les informations et il fait ce qu’il veut avec ».
La coiffure d’Oukidja, le tournoi « Maxime Colin » ou encore la folie de Sadibou Sané
La présence du défenseur au Graoully Mag, c’est l’occasion de détendre l’atmosphère avec des questions auxquelles ce dernier a répondu sans problème. Alors, qui devrait se rendre dans le salon de coiffure du chroniqueur Jean-Michel Faretra ? Le doute n’est pas au rendez-vous. « Alexandre Oukidja (rires), en ce moment il se pose plein de questions sur sa coupe de cheveux ». Franchise.
Ensuite, certains caractères se révèlent dans le vestiaire grenat, notamment du côté de Sadibou Sané, qui fait partie de la liste des joueurs les « plus fous » du vestiaire. « Un petit peu, il se laisse aller », précise-t-il.
Enfin, Maxime Colin, c’est aussi et avant tout des origines. Originaire d’Arras, le défenseur a fait ses premières gammes du côté d’Anzin-Saint-Aubin, dans le Nord-Pas-de-Calais. Le club reste dans l’emploi du temps du Maxime Colin dont il est le parrain. À noter que le club organise de temps en temps un tournoi baptisé … Maxime Colin. Comme une évidence.
Toute l’actualité du FC Metz est à retrouver dans le Graoully Mag, tous les lundis et les jeudis à 18h30.