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Les emplois chez Stellantis Metz sont-ils menacés ?

La direction de l’usine Stellantis de Metz a annoncé la fin de la production de deux lignes de boîtes de vitesses pour véhicule thermique. La CGT redoute la suppression de 230 postes cette année.

D’après un communiqué de la CGT du 12 mars dernier, la direction de l’usine Stellantis a annoncé l’arrêt de la production de 2 lignes de boîtes de vitesses pour véhicule thermique sur 3 produites sur le site de Metz, actif depuis 1969. Celles-ci seraient délocalisées en Inde et en Italie. 230 postes seraient menacés déjà cette année. Toujours selon le syndicat, les productions « devraient chuter de 50% cette année, puis 75% l’année prochaine par rapport à 2023« . La CGT redoute la fermeture de l’usine dans les années suivantes et la disparition de la totalité de ses 900 emplois.

Une mutation vers l’électrique

Les 230 postes supprimés ne sont pas des licenciements secs, admet la CGT. Le groupe est en pleine mutation vers l’électrique : « Ce qui a conduit Stellantis à investir à Metz, sur les composants électriques ». Contactée par mail, la direction de Stellantis assure que « 500 collaborateurs ont déjà été transférés et formés aux nouveaux métiers de l’électrification. Le besoin en personnel ira en s’accroissant au fur et à mesure de la montée en cadence de e-Transmission à Metz et Emotors à Trémery ».

Un investissement de 60 millions d’euros

En fin d’année, Stellantis avait annoncé investir 60 millions d’euros dans son site messin pour faire des composants de la nouvelle boîte électrifiée. La mise en service de cette nouvelle ligne est prévue pour novembre 2024. Au sein de sa JV e-Transmissions, le groupe souhaite produire 600 000 boîtes e-DCT par an. Ces annonces interviennent quelques semaines après celle des bénéficies records, 18,6 milliards d’euros en 2023, en hausse de 11% sur un an.

Découvrez l’entretien d’Emmanuel Ehrhardt dans Face à la Presse.

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Emma Facchetti
Emma Facchetti
Journaliste Reporter d'Images

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