Face aux défis sociétaux du XXIème siècle, la France mise sur ses start-up. Lancé en 2019 pour favoriser l’innovation, le plan Deeptech va être renforcé. En visite au Technopôle de Metz, la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Sylvie Retailleau, a annoncé une enveloppe d’un demi-milliard d’euros pour accompagner le développement des innovations de rupture qui feront le monde de demain.
Avec 2,5 milliards d’euros investis sur cinq ans, la start-up nation d’Emmanuel Macron prend vie. Grâce au plan Deeptech, 250 start-ups innovantes ont vu le jour en 2022. Mais, face aux enjeux de demain, la France veut aller plus loin et réconcilier l’écosystème numérique et l’industrie.
Dans cet institut de recherche technologique sur les matériaux, métallurgie et procédés, une centaine de chercheurs et ingénieurs développent des technologies de pointe pour l’industrie. Chaque année, ils déposent une vingtaine de brevets.
Pour passer à la vitesse supérieure, la ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche annonce un renforcement du plan deeptech avec 500 millions d’euros supplémentaires pour consolider les passerelles entre le monde académique et les industriels.
En facilitant le parcours des chercheurs et le transfert de leurs technologies disruptives vers l’industrie, la France ambitionne de créer, d’ici 2030, plus de 500 start-ups par an.