Le Grand Est a un nouveau président. Favori du scrutin, le macroniste Franck Leroy l’a emporté grâce à un large soutien de la droite et du centre. Estimant que le périmètre de la région n’est plus un sujet, l’élu champenois veut être un président au service des 5,5 millions d’habitants du Grand Est, frappés de plein fouet par la crise énergétique.
Les explications de Fanny Bragard.
Plongé dans les dossiers urgents de la région, Franck Leroy a assuré l’interim après la démission surprise de Jean Rottner. Il lui succède désormais officiellement. Dans un hémicycle acquis à la droite, les 169 conseillers régionaux ont sans surprise porté le centriste à la tête du Grand Est.
Avec 96 voix, Franck Leroy fait le plein dans la majorité régionale. Pour ne pas « crisper » ses collègues républicains, l’ex-maire d’Epernay a quitté le parti Horizons. Une volte face dénoncée par le Rassemblement national.
Affaiblie, la gauche n’a présenté aucun candidat. Sans calculs politiciens, ces élus prônent une opposition constructive pour répondre aux préoccupations quotidiennes des 5,5 millions d’habitants du Grand Est.
Mettant en avant son indépendance d’esprit, le champenois assure que la majorité régionale saura faire de sa diversité une force, au service d’une région unie dans le développement de ses territoires.
Précarité énergétique, mobilité propre, formation et accès à l’emploi… La feuille de route est longue mais la fin de la gouvernance alsacienne permettra peut-être au Grand Est d’avancer plus sereinement….