Logement, emploi, mobilité et écologie. Le Président de l’Eurométropole de Metz est revenu sur les grands dossiers à mi-mandat.
Un bilan à mi-chemin
Dès la nouvelle mandature, l’objectif premier de la métropole était de répondre aux besoins réels des habitants. Déjà en matière de logement en luttant contre l’insalubrité. Quelques nouvelles constructions sont sorties de terre, mais l’accent a davantage été mis sur la rénovation des bâtiments existants. 25 400 personnes sont donc concernées par le programme de rénovation urbaine de l’Eurométropole.
Dès 2020, les équipes ont également pris à bras le corps le Plan Local d’Urbanisme Intercommunal, dont les premières enquêtes publiques se tiendront en automne 2023. Un PLUi favorisant l’implantation d’entreprise par exemple. Comme pour l’entrepôt Amazon dont l’installation aura permis la création de 4 200 emplois dont 2 200 CDI.
Ce mi-mandat marque aussi la mise en conformité de l’Eurométropole dans la gestion des gens du voyage avec la création d’une aire d’accueil et une aire de grand passage à Moulins-les-Metz à hauteur de 5 millions d’euros.
Autre investissement de taille, celui en lien avec la gestion des déchets. La métropole a investi 15 millions d’euros pour renouveler et renforcer le centre de tri d’Haganis et l’adapter aux consignes nationales de tri.
Composée de 46 membres, l’Eurométropole de Metz a su être un soutien financier. Entre 2021 et 2023, trente trois communes ont bénéficié des fonds de concours pour un montant total de 487 444 euros.
L’Eurométropole de Metz à l’horizon 2030
Premier point, le Centre de Supervision Urbain (CSU) dont les nouveaux locaux de 300m2 sont achevés et le déménagement imminent. Pour rappel, il s’agit d’un équipement composé d’écrans, de serveurs et logiciels en lien avec les caméras de vidéoprotection installées dans les communes.
Autre priorité de l’Eurométropole de Metz : les transports et la mobilité. Le plus gros des dossiers est bien sûr la future ligne C de Mettis entre les centre de Marly et Metz. Projet qui rencontre des difficultés foncières mais qui doit être entamé pendant ce mandat. Plus globalement, « un travail de restructuration de tout le réseau est en cours » explique François Grosdidier. Un point d’honneur est également mis sur les liens entre communes. « Il faut renforcer l’intermodalité, avec davantage de parkings relais, de pistes cyclables et piétonnes » estime Béatrice Agamennone, vice-présidente de l’Eurométropole délégué à la mobilité.
Entre 2020 et 2022, plus de 43 km de nouveaux aménagements cyclables ont été réalisés dont 13,4 km à Metz.
Christophe Prévost, conseiller à l’Eurométropole de Met
Plein phare sur la transition énergétique
Premier point : l’hydrogène ! « Nous sommes pionniers dans la révolution hydrogène c’est l’avenir des transports lourds », explique le Président de l’Eurométropole de Metz. Bus, bennes à ordures sont les véhicules principalement concernés.
Avec le Plan Climat Air Energie Territorial, la métropole donne le ton et s’engage à réduire les émissions de gaz à effet de serre de 40% en 2030. Un objectif déjà bien entamé avec un soutien à hauteur de 350 000 euros auprès de l’ALEC, l’agence locale pour l’Énergie et le Climat. 34 projets d’actions concrètes découlent d’ailleurs de ce Plan Climat.
Nouvelle destination touristique en Europe ?
Avec plus de 222 600 visiteurs au Centre Pompido-Metz en 2022, 60 500 au Musée de la Cour d’Or, pas loin de 700 000 à la Cathédrale de Metz et 960 000 nuitées dans les hôtels, gîtes et chambres d’hôtes, l’enjeu d’ici la fin du mandat est de renforcer la stratégie touristique de l’Eurométropole pour en faire une véritable destination européenne. Après l’enquête en ligne lancée en avril dernier pour récolter suggestions et questions sur le sujet, un diagnostic doit être présenté aux acteurs du tourisme avant d’être soumis au vote lors d’un conseil métropolitain à l’automne 2024.
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