Une dizaine d’accidents survenus ce mercredi sur l’autoroute A4 en raison des pluies verglaçantes. A la SANEF près de Saint-Avold, les saleuses sont sur le pont.
Au volant de son engin de déneigement depuis 7h ce matin, Damien continue de dégager la chaussée de l’autoroute A4. « Sur un circuit comme celui ci, on va étendre 6 tonnes de sel. J’enlève la neige sur voie rapide et je traite la chaussée avec du sel derrière« . Son collègue en tandem, fait la même chose sur la voie lente.
Damien doit mettre au noir, c’est à dire, enlever la couche blanche de neige pour obtenir une chaussée noire, sans flocon. Pour cela, il est équipé d’une lame de 4m, et d’un stock de sec et de saumure.
Seulement voilà, l’impatience pousse les automobilistes à enfreindre les règles de circulation. Les camions doublent notamment par la voie de sortie des parkings. « C’est le fléau. On est au noir sur voie rapide mais si on fait la voie lente et qu’elle n’est pas dégagée, les gens se retrouvent bloqués sur chaussée blanche et il son piégés à ne plus pouvoir avancer et ça nous empêche de travailler« .
Les précipitations sont contrôlées en continue par deux agents d’astreinte grâce à des outils météorologiques actualisés en temps réel. « On a un certain nombre de sondes sur notre périmètre qui nous remontent des taux d’humidité, les températures d’air et de chaussées. Quand on sait que les températures descendent, on va traiter la chaussée de nouveau ce soir« , explique Michel Alonso, le chef du centre d’exploitation de la SANEF à Saint-Avold.
Depuis l’annonce des pluies verglassantes de mercredi, les 13 engins de la SANEF et leurs chauffeurs sont sur le qui-vive.
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