À Pontpierre et à Lachambre, en Moselle, de nouveaux forages vont être entrepris. Le gaz de couche et l’hydrogène blanc sont convoités.
La Française de l’Énergie relance ses activités de forage en Moselle. Ce jeudi, l’entreprise de production d’énergie à faible empreinte carbone en a profité pour faire visiter les lieux aux élus locaux.
Situés entre Faulquemont et Saint-Avold, deux sites sont concernés, chacun pour une énergie différente. Elles sont novatrices, mais leur exploitation et leur valorisation sont encore méconnues.
En Moselle, deux énergies novatrices convoitées
Concernant le gaz de couche, issu des gisements de charbon inexploités, il sera prélevé à Lachambre. Le puits déjà présent va être amélioré et un second va être construit à proximité. Le résultat de cette exploitation est déjà concret.
Du côté du forage de l’hydrogène naturel, aussi appelé hydrogène blanc, la commune de Pontpierre abritera un puits de quatre kilomètres de profondeur d’ici quelques mois. Pour l’heure, il s’agit encore d’approfondir les recherches en attendant l’autorisation d’exploitation.
Le Grand Est, poubelle de la France ?
En réaction à l’annonce de cette nouvelle campagne de forage, le groupe écologiste du Grand Est a fustigé, via un communiqué, les risques environnementaux du projet d’exploitation de gaz de couche. Craignant que le Grand Est devienne la poubelle de la France.
La Lorraine abrite l’un des plus grands gisements carbonifères du monde. Face au gigantisme de ces ressources, certains représentants évoquent déjà l’idée de rendre la France indépendante énergétiquement grâce à l’hydrogène.





