Jeudi 25 avril, plusieurs commerçants de la rue des jardins se sont retrouvés en face d’un avocat fiscaliste pour discuter d’une mise en place de paiement par cryptomonnaie.
Vous pensez que payer en crypto-monnaie pour une baguette de pain est impossible ? Et bien peut-être plus dans la rue de Jardins à Metz. Plusieurs commerçants se sont réuni jeudi 25 avril, dans la friperie Gibus, pour en apprendre plus sur cette nouvelle monnaie. C’est par le biais de Thomas Schauber, avocat fiscaliste, que les gérants ont pu découvrir la cryptomonnaie.
Mais qu’est-ce que la cryptomonnaie ?
Mais la cryptomonnaie, qu’est-ce que c’est exactement ? Tout simplement, la cryptomonnaie est une monnaie virtuelle qui change de valeur en fonction de l’intérêt que porte le public sur un projet. Plus exactement, si tout le monde est confiant sur un projet, alors les gens vont l’acheter et le plus de cette cryptomonnaie augmentera. A l’inverse, si des personnes ont une perte de confiance envers un projet, ces derniers vont le vendre ce qui fera baisser sa valeur. Evidemment, il ne s’agit ici que d’ensemble de valeur englobant toutes les cryptomonnaies et pouvant s’apparenter à des actions en bourse représentée par des projets. Actuellement, le seul moyen de payement est le « Bitcoin », une monnaie qui se positionne comme le moyen de payement unique dans ce secteur.
Différents mode d’encaissement
A l’instar de la carte bleue, le paiement par cryptomonnaie est volatile. Ainsi, plusieurs manières seront possibles pour payer un article avec ce type de monnaie. La première option reste le virement instantané d’un compte bitcoin à un autre, une solution déjà possible avec l’application PayPal. La seconde option réside dans un QRcode, présent sur le téléphone, que le commerçant scannera. Par la suite, libre au gérant de convertir cette cryptomonnaie en euro par le biais d’un professionnel.
Je pense qu’avoir une monnaie parallèle dont on ne comprend pas trop le fonctionnement ça risque d’être compliqué et que Metz n’est pas une région avec suffisamment de client à toucher.
Anne-Valérie Clasen – Gérante de la boutique Adrénaline
Un nouveau mode de paiement qui devrait arriver dans deux boutiques de la rue, à la friperie « Gibus » et au magasin de CBD « Buddha Farm’s« . Pour l’heure, Pierre Ieri, gérant de la friperie « Gibus », espère mettre en place cette nouvelle monnaie courant juin.
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