Ce mercredi 12 novembre, le tribunal de commerce de Strasbourg devait trancher sur l’avenir des quatre sites de NovAsco. La décision sera rendue lundi 17 novembre.

Alors qu’une décision était attendue pour aujourd’hui, la décision du tribunal de commerce de Strasbourg a finalement été mise en délibérée, pour être rendue lundi 17 novembre à 9h, selon des informations de nos confrères d’Ici Lorraine.

Le tribunal de commerce de Strasbourg devait trancher, ce mercredi 12 novembre, sur l’avenir des quatre sites de NovAsco en Meurthe-et-Moselle, dans le Nord, la Loire et en Moselle avec le site d’Hagondange, qui emploie 420 salariés.

Après quatre placements en redressement judiciaire depuis 2011, la longue histoire de NovAsco pourrait bien s’éteindre. L’avenir s’assombrit pour les salariés du site, qui n’y croient plus pour la plupart.

Les salariés d’Hagondange ont prévu des opérations coup de poing ce jeudi et vendredi dans la vallée de l’Orne, notamment sur le transport ferroviaire et l’A31. Une ultime action pour tenter d’attirer une dernière fois, l’attention des pouvoirs publics.

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À l’occasion du 107e anniversaire de l’Armistice de 1918, Emmanuel Macron a rendu ce mardi un hommage solennel aux « Malgré-Nous » aux Invalides.

Les « Malgré-Nous ». Ces Alsaciens et Mosellans enrôlés de force dans l’armée allemande durant la Seconde Guerre mondiale. Un fait resté trop longtemps silencieux. Alors à l’occasion du 107e anniversaire de l’Armistice de 1918, une plaque commémorative a été dévoilée à l’Hôtel national des Invalides, à Paris, par Emmanuel Macron.

Cette cérémonie, organisée en marge des commémorations du 11 novembre, visait, selon l’Élysée, à « rendre hommage à ces hommes« , conformément à la volonté du chef de l’État de reconnaître et d’enseigner la tragédie des « Malgré-Nous ». « Elle est gravée maintenant dans la pierre de cette enceinte. Il faudra continuer de la transmettre », a-t-il déclaré.

Une tragédie longtemps restée taboue

Pendant la Seconde Guerre mondiale, après l’annexion de l’Alsace et de la Moselle par l’Allemagne nazie, environ 130 000 Alsaciens et Mosellans furent contraints d’intégrer la Wehrmacht, sous la menace de représailles contre eux et leurs familles.

Environ 40 000 d’entre eux ne revinrent jamais : 30 000 périrent au combat ou en captivité, et entre 10 000 et 12 000 restèrent portés disparus.

Longtemps, leur sort a été source de douleur et d’incompréhension : à la Libération, certains furent accusés à tort de trahison, avant que ne s’impose la reconnaissance de leur condition de victimes d’un enrôlement forcé.

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Avec l’avancée des forages en Moselle-Est (hydrogène blanc, gaz), le groupe de travail citoyen « Mines 2030 » demande des contrôles indépendants.

Les associations protectrices de l’environnement et de défense du bassin minier avaient déjà exprimé leurs attentes autour de l’extraction de gaz à Lachambre et Pontpierre : plus de transparence et des contrôles indépendants. Les derniers forages réalisés en octobre dernier, par la Française de l’Énergie, ont remis un coup d’accélérateur sur le sujet. Cette fois, c’est le groupe de travail citoyen Mines 2030 qui s’en empare.

« Nous avons pu échanger avec la DREAL, organisme légitime pour les contrôles miniers, en leur proposant un expert indépendant qui a déjà fait ses preuves, afin de réaliser des contrôles poussés sur les sites d’extraction« , nous explique par téléphone Daniel Schwartz, vice-président du Collectif de défense des bassins miniers lorrains.

« La direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement, n’a que neuf agents sur tout le Grand Est pour contrôler ces forages et devra sûrement faire appel à un expert minier externe. Notre demande portait donc sur le fait d’être associé à ces contrôles en proposant notre expert (financé par le collectif minier et avec le soutien d’apel57, Aise, ou encore le groupe local EELV). Nous étions d’accord sur le principe, mais n’avons toujours pas eu de feu vert de la part du ministère, du préfet et de la région« .

Nous ne sommes pas contre CE projet, mais nous voulons qu’il soit bien fait. Et cela passe par une communication transparente auprès de la population.

Un doute raisonnable persiste autour des forages

Pour Mines 2030, cet expert indépendant pourrait être la solution pour rassurer associations et populations au sujet d’un doute raisonnable. Lequel ? Celui survenu après une étude réalisée lors du forage de 2017, soulignant un défaut de cimentation sur 300m environ. Cette cimentation devant permettre l’isolation entre les fluides contenus dans les sous-sols et les équipements de forage. « À l’époque, en se basant sur les « daily report » du chantier, l’expert avait expliqué qu’un doute persistait sur cette cimentation et que d’ici 10-15 ans, l’étanchéité du forage pourrait être altérée« , précise Daniel Schwartz, retraité des mines. En d’autres termes, cela pourrait entraîner la formation de poches de gaz, comme à Petite-Rosselle trente ans en arrière.

« En toute transparence pour vos lecteurs, cette étude a été faite, sans les diagraphies du projet (mesure par ultrason des épaisseurs de ciment tout au long du puits). Un document qui aurait permis de confirmer ou d’aménager les premières analyses. Nous avons demandé à obtenir ces informations pour clarifier cela, mais n’avons pas eu de retour concret à ce jour« . Le voile n’est donc toujours pas levé. Le groupe Mines 2030 et associations comptent bien rester vigilants.

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