C’est officiel. Les sites NovAsco de Custines, Saint-Étienne et Hagondange sont placée en liquidation. Seul celui près de Dunkerque est repris par Métal Blanc.
17h00 – Les réactions des élus mosellans
« Je tiens à leur exprimer, à tous, ma solidarité totale. Je mesure pleinement l’épreuve humaine, sociale et professionnelle que représente cette décision. […] Nous poursuivrons notre engagement, aux cités de la commune d’Hagondange, des salariés et de l’État, pour accompagner chacune des étapes à venir », s’est exprimé le président du Conseil départemental, Patrick Weiten.
« Je suis bien évidemment très déçue par cette décision, déçu pour les salariés que je soutiens depuis le début […] Dans l’immédiat, il faut accompagner les salariés et ne pas les abandonner à leur sort, et faire en sorte qu’un Plan de Sauvegarde de l’Emploi (PSE) soit à la hauteur et puisse être signé rapidement », a communiqué Belkhir Belhaddad, député de la 1re circonscription de la Moselle.
16h00 – Liquidation judiciaire pour NovAsco
Les 450 salariés attendaient la décision, sans trop de surprise ou d’attente. Aucune offre n’a été retenu pour l’usine d’Hagondange, supprimant l’emploi de 450 salariés. Le groupe Métal Blanc reprend le site de Dunkerque pour environ 150 emplois et délaisse ainsi les autres (Custines, Saint-Étienne et Hagondange). Ce quatrième redressement judiciaire en onze ans signe la fin de l’aciérie à Hagondange.
14h10 – Les salariés de NovAsco vivent une matinée sous haute tension. Réunis depuis l’aube devant l’entrée du site d’Hagondange, ils attendent la décision de justice annoncée pour 9 heures ce matin. Mais l’heure est très largement passée, et aucune nouvelle n’a encore été communiquée. La décision, mise en délibéré après l’audience de mercredi dernier, se fait attendre.
Certains d’entre eux sont présents depuis 7 heures, espérant obtenir enfin une réponse officielle. Mais les minutes s’étirent, sans indication du tribunal sur le moment où la décision sera rendue.
« L’attente est interminable », confie un salarié. « Là, on est comme des gens pris en otage, on attend juste que le coup parte ». Beaucoup parmi eux ne se font plus d’illusions quant à l’issue, mais tous veulent au moins que la situation soit clarifiée.
En attendant que le tribunal se prononce, les salariés restent rassemblés. Personne ne sait à quelle heure la décision tombera, et c’est cette incertitude qui rend l’attente encore plus difficile à supporter.
Retrouvez notre article concernant la mise en cause de l’ancien repreneur britannique Greybull.
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