Depuis plusieurs années, le Domaine de Langatte s’impose comme un incontournable dans le paysage touristique mosellan. Cet été a encore été l’occasion de le démontrer avec une belle fréquentation malgré la météo pluvieuse de juillet.

D’une manière générale pour commencer, comment s’est déroulé l’été au Domaine de Langatte ?

Jacky Untereiner – Premier adjoint au maire de Langatte. « L’année 2025 a été meilleure que 2024, avec environ 12 % de hausse sur tout ce qui concerne la location et les activités. On a accueilli aussi des clubs sportifs : par exemple, les clubs de football d’Ittenheim ou l’APM Metz, venus passer un week-end au vert. Nous avons une cinquantaine de chalets, 480 emplacements de camping dont 80 en location à la journée. On a aussi aménagé une douzaine de places pour les camping-cars. Enfin, nous proposons des chalets insolites : trois installés sur l’eau, deux accessibles depuis un ponton et deux nichés dans les arbres ».

La météo de juillet ne vous a pas plombé ni le moral ni la fréquentation ?

« La deuxième quinzaine de juillet n’a pas été idéale pour les locations, mais les touristes se sont rattrapés au centre de bien-être. Quand il pleut, ils vont là-bas. Et comme l’accès au centre est compris dans le tarif des locations, ça compense ».

C’est quoi le profil type du visiteur qui vient au Domaine de Langatte ?

« Ce sont surtout des touristes du Grand Est, mais on a aussi des gens de Sarrebourg ou de Saverne, à 30 ou 40 km d’ici, qui viennent passer une semaine. Il y a deux ans, une dame de Sarrebourg est venue avec ses trois enfants pour huit jours. Je lui ai demandé pourquoi elle venait à Langatte. Elle m’a répondu : “Je vis en appartement, ici mes enfants font toutes les activités, et moi je peux me reposer.” C’est vrai qu’on bénéficie d’un cadre de verdure où les gens se plaisent. Sur le camping, il y a aussi beaucoup de pêcheurs. Bref, c’est varié, très varié, et l’ambiance reste familiale ».

Sinon, on accueille aussi des touristes de l’Europe de l’est et des pays frontaliers. Des Moldaves, des Polonais, ainsi que des Belges, des Luxembourgeois et de nombreux Allemands. Quand les Allemands ont des jours fériés, ils viennent pour trois ou quatre jours. Et ce n’est pas seulement deux familles : parfois, ce sont quinze familles qui se retrouvent ensemble autour des chalets ».

Qu’est-ce qu’il manquerait aujourd’hui au Domaine de Langatte pour avoir encore une offre plus diversifiée ?

« Le maire, Bernard Simon, envisage de créer une piscine extérieure, ludique. Pourquoi ? Parce l’étang du Stock est une réserve des Voies navigables de France. En période de fortes chaleurs, il arrive qu’on y retrouve des cyanobactéries. Cette année, on y a échappé. Mais si le problème se présentait, les habitants et les touristes pourraient se tourner vers la piscine extérieure ».

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Le Parc animalier de Sainte-Croix dresse le bilan de son été. Une saison estivale globalement réussie malgré la météo capricieuse.

Quel est le bilan, d’une façon globale, que vous tirez à Sainte-Croix sur ces derniers mois ?

Mandy Schmitt, responsable de la communication. « De manière générale, l’été s’est bien passé. Nous avons eu une hausse de visiteurs par rapport à l’année dernière d’environ 5 % et environ 10 000 personnes hébergées. Ce qui plaît, c’est vraiment ce côté nature. En plus en été, le parc a sa végétation au maximum. Tout est très vert et très sauvage. Nous apportons une véritable déconnexion, et c’est ce que les gens retiennent ».

La météo a plutôt été mauvaise cet été, comment cela vous a-t-il impacté ?

« Au mois de juillet, ça s’est ressenti sur la fréquentation des visiteurs à la journée, moins dans les lodges pour la partie séjours. Après, nous avons pu nous rattraper sur le mois d’août, qui était assez ensoleillé. Et puis, nous ne dépendons pas uniquement de l’été. La fréquentation est assez lissée ».

Qu’est-ce qui a fonctionné auprès du public cet été, il y avait une nouveauté attendue…

« Le secteur de la nouvelle ferme a beaucoup plu, effectivement. Les visiteurs avaient vraiment l’impression d’être dans un autre parc, de découvrir complètement quelque chose de différent. Comme tous les ans, ce qui fonctionne très bien, c’est aussi le safari-train. Une manière vraiment différente de visiter les grands espaces du parc, avec en plus des explications sur les espèces qu’on y retrouve ».

Quels ont été les profils des visiteurs ?

« Nous avons eu pas mal de familles, comme tous les ans pendant la période des grandes vacances. Des couples aussi. Après, en termes de population, comme nous faisons davantage de communication sur les pays francophones et étrangers, nous avons pu avoir des Italiens, des Espagnols. Nous avons également de plus en plus de Luxembourgeois, d’Allemands, de Belges. Cela prouve que même avec une très grande distance, la Moselle reste attractive ».

Un mot justement sur l’importance du parc animalier de Saint-Croix, ici en Moselle. Comment pensez-vous vous situer ?

« Le parc est un site majeur dans l’attraction touristique du territoire Mosellan. Il prouve que le département possède un terrain touristique assez fort, qu’on connaît peu finalement, avec ses étangs, avec ce côté très nature et très sauvage. Le parc se greffe parfaitement à cette attractivité. Et puis surtout, au-delà de ça, il permet également de faire tourner l’économie locale, en employant des jeunes qui habitent en ville et qui vont venir s’installer ici, en travaillant avec des entreprises du coin ».

La saison estivale se termine, vous vous projetez déjà sur la suite ? Qu’est-ce qui nous attend ?

« La rentrée commence fort, puisque très rapidement, nous allons enchaîner avec la saison des amours des cerfs, qui sera tout de suite suivie par la saison d’Halloween, une des très grosses périodes en termes de fréquentation. Cette année, la nouvelle édition va vraiment plonger le parc dans un univers assez incroyable, avec des décors qui valent le coup de faire le déplacement ».

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Sur le site de Metz-Frescaty, les 24 équipes se préparent à décoller pour la 68e Coupe Aéronautique Gordon Bennett.

À Metz-Frescaty, le compte à rebours est lancé. Le 5 septembre, le ciel de Moselle sera le théâtre d’une aventure unique : la 68e Coupe Aéronautique Gordon Bennett, la plus ancienne et la plus prestigieuse course de ballons à gaz au monde. 24 équipages internationaux sont attendus à Metz, représentant parmi les meilleurs pilotes de ballons au monde.

Pour l’heure, ils peaufinent les derniers détails : vérifier les nacelles, préparer le matériel et surtout… remplir les traditionnels sacs de sable, indispensables pour réguler l’altitude en vol.Pilotes et équipiers travaillent main dans la main, concentrés. Car au-delà de la compétition, c’est une histoire de précision et d’organisation.

Le top départ sera donné vendredi 5 septembre, sous les yeux du public. Dès lors, les ballons s’élanceront vers l’inconnu, guidés par les vents, avec un seul objectif : parcourir la plus longue distance possible, sans jamais se poser.

À la rencontre d’une équipe suisse

Lors des préparatifs, nous sommes partis à la rencontre d’une équipe suisse. C’est la 5e fois que Balthasar participe à la Gordon Bennett. « L’année dernière, nous avons atterris près de Madrid. Cette course, c’est chaque année une folie. »

Cette année, 24 équipages internationaux sont attendus à Metz, représentant parmi les
meilleurs pilotes de ballons au monde.

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Le Center Parcs Les Trois Forêts dresse le bilan de son été. Une saison estivale réussie malgré la météo.

Quel est le bilan, d’une façon globale, que vous faites de votre été à Hattigny ?

Éric Bagriot, directeur du Center Parcs Les Trois Forêts. « Cette quinzième édition estivale était plutôt très positive pour nous puisque nous progressons, que ce soit en termes de taux d’occupation, mais aussi de marché que nous avons pu rencontrer et accueillir ici à Trois-Forêts. Un bel été 2025, qui d’ailleurs se confirme aussi pour Center Parcs France et Europe, donc je dirais que nous sommes dans une vraie tendance haussière de l’activité. C’est très important pour nous de montrer que l’on peut venir l’été ici, quelle que soit la météo. Il y a toujours 90 activités à réaliser, donc il y a toujours une possibilité de pouvoir satisfaire ses enfants et sa famille ».

Vous avez évoqué le taux d’occupation, les chiffres sont bons ?

« Nous allons atteindre plus de 90 % de taux d’occupation sur les mois de juillet et août. C’est en progression par rapport à l’année dernière et là encore avec des marchés, notamment le marché néerlandais et allemand, qui ont parfaitement répondu présent cet été. Un client sur deux n’est pas Français à Trois-Forêts. Cela s’est confirmé avec même 60 % de clients étrangers au mois de juillet ».

Quel est le profil des visiteurs ? Ce sont surtout des familles ?

« C’est une clientèle familiale, avec des enfants en général en bas âge ou des adolescents. Nous accueillons environ 200 000 enfants par an sur ce parc donc, bien entendu, notre offre de loisirs est orientée vers eux. 80 % de nos clients viennent avec leurs enfants ».

Comment le site fait-il pour attirer autant de visiteurs d’année en année ?

« Le taux de fidélisation est élevé : un client sur deux est déjà venu à Trois-Forêts. L’enjeu est de le faire revenir en lui proposant à chaque séjour de nouvelles expériences. Cette année, l’offre sportive s’est enrichie avec plus de canoës, de bateaux électriques et une tyrolienne qui a très bien fonctionné. Nous développons aussi des activités nature. Une équipe de rangers emmène les familles à la découverte des 45 hectares de forêt, propose des ateliers en serre pour cultiver des légumes et comprendre le fonctionnement de l’écosystème, ainsi que des animations autour des huiles essentielles. L’objectif est clair : permettre aux visiteurs de se déconnecter, se détendre et se reconnecter à la nature, tout en apprenant de manière ludique ».

Un mot sur l’importance de Center Parcs, ici en Moselle et plus largement au niveau régional. Comment vous vous situez ?

« C’est une résidence de tourisme quatre étoiles avec 5 944 lits. Nous sommes le deuxième pôle privé d’hébergement en France après Disneyland. C’est donc un site XXL, impressionnant par sa dimension. À l’échelle du Grand Est et du département, c’est un moteur économique et touristique majeur, avec près d’1,3 million de nuitées attendues cette année, soit l’équivalent d’une quarantaine d’hôtels de 120 chambres. C’est le plus grand parc de France et le deuxième d’Europe en capacité d’accueil parmi nos 30 sites européens. Un parc qui compte pour la marque. »

La saison estivale se termine doucement, vous vous projetez déjà sur la suite ? Qu’est-ce qui nous attend ?

« Halloween sera notre prochain grand rendez-vous, avec une clientèle familiale et des spectacles en lien avec la programmation du département, qui porte des événements forts comme Bêtes et Sorcières. Nous y adhérons pleinement cette année. Ensuite viendront Noël et le jour de l’An, des moments très importants où les familles, parfois éclatées géographiquement — grands-parents à Lille, parents à Paris, petits-enfants à Biarritz —, choisissent de se retrouver à Trois-Forêts. Le parc devient alors un lieu de reconnexion, à la nature ,mais aussi entre générations. C’est notre rôle : rassembler les familles et leur permettre de créer de beaux souvenirs et de l’émotion ».

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