spot_img

Metz s’impose dans la douleur à Quevilly (résumé vidéo)

Après une première période compliquée, le FC Metz s’impose tout de même sur la pelouse de Quevilly (2-1) grâce à Youssef Maziz et Habib Maïga. Les Grenats restent néanmoins à la quatrième place.

Les semaines se suivent et se ressemblent au sommet du classement de Ligue 2. Pour cette 28e journée, les joueurs de Laszlo Bölöni étaient en déplacement chez le huitième, Quevilly, pour tenter de conserver leur longue série d’invincibilité (14 matchs). Un seul petit changement dans le onze de départ par rapport au match nul face à Le Havre (1-1) avec Lamine Gueye, titularisé à la place de Cheikh Sabaly sur le côté gauche.

On a cru à l’entame de match parfaite avec le numéro 20 messin qui a décroché une frappe dès les premières minutes. Le ballon a finalement trouvé les gants de Lemaitre. Ensuite, la première mi-temps a fait revivre de mauvais souvenirs aux supporters messins. Les occasions se sont faites rares, tout comme le spectacle qui était loin d’être au rendez-vous sur la pelouse du stade Robert Diochon. Seul Georges Mikautadze, encore lui, s’est montré avec une frappe limpide qui a heurté le poteau après 30 minutes de jeu. De son côté, Quevilly s’est permis d’offrir quelques sueurs froides aux Messins. Si la plupart des occasions ont fui le cadre, la sublime frappe de Bangré, juste après l’ouverture du score, a demandé à Alexandre Oukidja de s’imposer tout aussi joliment. Finalement, l’arbitre de la rencontre siffle la mi-temps sur le score de 0 à 0.

Une rencontre débloquée en deuxième période, encore

Au retour des vestiaires, la physionomie du match est semblable à la première mi-temps. Quevilly est mieux rentré dans son match et Bangré, encore lui, se joue à deux reprises du capitaine Messin Udol, mais la frappe du numéro 7 n’inquiète heureusement pas Oukidja. L’ouverture du score est finalement messine. Après une percée d’Udol, Youssef Maziz vient couper de la tête au premier poteau et s’offre un quatrième but en autant de rencontre (1-0, 72e). Metz a fait le plus dur et se permet d’espérer réaliser un Group coup en classement. Dans cette optique, huit minutes après cette action, Georges Mikautadze se charge de tirer un corner et Habib Maïga s’élève plus haut que tout le monde et vient inscrire le but du break (2-0, 80e). Fin de match tranquille pour le FC Metz ? Et bien non. La percée favorable depuis le milieu de terrain de Camara, entré en cours de jeu, permet au joueur de QRM de lober Oukidja et de réduire le score (2-1, 90e). Le numéro 19 a failli s’offrir un doublé dans un temps fort ou Metz a fait plus que douter et aurait pu être largement puni.

Finalement, le score en restera là. Trois points difficiles à aller chercher dans un match loin d’être évident. Mais dans le même temps, Bordeaux et Sochaux s’imposent in extremis face à Nîmes (1-0) et Grenoble (1-0). Pas de changement donc au classement. Les Grenats sont quatrièmes au classement, à deux points des Bordelais. Place à la trêve internationale désormais. Il ne reste désormais que 10 rencontre au FC Metz pour aller chercher cette deuxième place.

J’ai aimé

Metz s’impose dans la difficulté : dans une rencontre, loin d’être évidente, le FC Metz parvient tout de même à s’imposer et continue d’espérer dans la course à la montée en Ligue 1. Une belle force de caractère. 

La série d’invincibilité continue avec 15 matchs sans défaite : on aimerait que cette série ne se termine jamais. Depuis sa défaite face à Le Havre en novembre dernier (0-2), le FC Metz n’a plus connu la défaite en championnat avec désormais 9 victoires et 6 matchs nuls. 

Alexandre Oukidja en sauveur : le portier messin a évité à son équipe d’encaisser un premier but sur la sublime frappe de Sangré. Plus encore, il s’est montré intraitable dans ses sorties aériennes, notamment sur l’un des derniers ballons pendant les ultimes secondes d’un match ô combien stressant.

Je n’ai pas aimé 

La première période messine, comme un mauvais souvenir : longtemps, le FC Metz est resté muet en première période et commençait à douter, perdant de nombreux points importants. Face à Quevilly, le spectre des mauvais jours a pointé le bout de son nez. Mais il ne faut pas que cela redevienne une mauvaise habitude. 

Une fin de match sous pression et non maîtrisée : on pensait le match terminé avec deux buts d’avance, et pourtant. Dans les ultimes secondes du match, Metz, bien trop tendre, a laissé Camara réduire le score. Ce dernier, dans cette même physionomie, aurait pu inscrire un doublé. Il ne fallait pas être cardiaque.

Crédit photo : Léo Gibeau

Emeric Guillaume
Emeric Guillaume
Journaliste Reporter d'Images

plus de contenus du même auteur

spot_img

Nos derniers reportages