Le FC Metz repart avec le point du match nul sur la pelouse de l’OM (1-1) pour le compte de la 21e journée de championnat. Un résultat mitigé. Les Grenats mettent tout de même fin à sept défaites consécutives.
Après sept défaites consécutives en championnat et une élimination en Coupe de France face à Clermont (1-1, 1 à 3 aux t.a.b), le FC Metz ne souhaite pas entretenir cette série noire, déjà historique. Face à eux, l’Olympique de Marseille, lui aussi en crise de résultats, à son niveau, n’est pas le plus abordable des adversaires. Pour y faire face, László Bölöni décide de faire jouer un nouveau système de jeu avec trois défenseurs centraux (Sadibou Sané, Ismaël Traoré, Christophe Hérelle), c’est assez rare depuis la prise de fonction du technicien pour le signaler. Le moins que l’on puisse dire, c’est que la mentalité du FC Metz est différente face à l’OM. Évidemment, le ballon est dans les pieds des joueurs de Gennaro Gattuso qui seront à l’origine de la première frappe du match. Amine Harit trouve Pierre-Emerick Aubameyang mais le tir trop mou du Gabonais ne surprend pas Alexandre Oukidja (9e). Le portier grenat aurait bien pu être sanctionné avant la vingtième minute. Suite à une tentative de reprise de balle par Samuel Gigot dans la surface, Oukidja sort et boxe le ballon. La balle a été reprise et mise dans les filets avant que le but d’Iliman Ndiaye ne soit refusé. Samuel Gigot sera bel et bien un acteur principal du premier gros tournant du match. Georges Mikautadze est accroché par le capitaine marseillais à 30 mètres du but. Une situation qui vaut un carton jaune puis un carton rouge après visualisation de la VAR par l’arbitre. EN tant que dernier défenseur, le numéro 4 quitte les siens et le FC Metz évolue en supériorité numérique (31e). Derrière, les Grenats se montrent un petit peu plus entreprenant dans la circulation du ballon, mais rien qui ne va inquiéter Pau Lopez. À l’inverse, Oukidja, encore lui, répond présent. Aubameyang centre au second poteau pour Azzedine Ounahi. Le Marocain reprend le ballon de la tête, mais Oukidja repousse du pied gauche (42e). Score nul et vierge, mais les intentions sont bonnes dans les rangs messins.
Malgré la supériorité numérique, la physionomie de match ne change pas au retour des vestiaires. Marseille a le ballon et Metz tente de contrer. Cela permettra tout de même aux Messins d’enfin être dangereux. Pau Lopez remporte par deux fois un face-à-face avec Georges Mikautadze (51e, 55e). Malheureusement, la dynamique ne dure pas. Après une première tentative d’Aubameyang, contrée par Sadibou Sané et repoussée par Oukidja, Faris Moumbagna reprend le centre de Quentin Merlin et ouvre le score (56e, 1-0). Mais comme souvent cette saison, c’est mené que le FC Metz se révèle. Matthieu Udol, capitaine courage, surgit sur un centre de Camara et place une tête décroisée pour égaliser (61e, 1-1). Ensuite, le FC Metz ressent la peur de se refaire doubler au tableau des scores. László Bölöni effectue des changements et joue clairement le point du match nul. L’essentiel est là, le FC Metz repart avec un résultat de l’Orange Vélodrome. Bilan mitigé. Metz a de nouvelles bases, mais doit encore faire beaucoup mieux dans sa course au maintien. Coup d’œil désormais sur les autres rencontres de cette 21e journée pour tirer les conclusions au classement.
On a aimé
- L’hémorragie est stoppée : avec ce match nul, le FC Metz met un terme aux sept défaites consécutives en championnat et peut se vanter d’obtenir deux points face à l’OM cette saison. Une satisfaction bienvenue par les temps qui courent.
- Matthieu Udol s’illustre de nouveau : décidément, le capitaine du FC Metz aime les gros clubs. Après la pelouse du Paris Saint-Germain, le numéro 3 a récidivé sur la pelouse de l’OM, permettant de revenir avec un point de ce déplacement.
On n’a pas aimé
- Une physionomie de match gâchée : en supériorité numérique après l’expulsion de Samuel Gigot et au vu du contexte marseillais, le FC Metz avait la place de faire mieux dans cette rencontre. Les espoirs sont là, la réalité également avec une prestation encore frileuse.
- Les changements de László Bölöni : à égalité, le FC Metz avait l’occasion de réaliser un hold-up. Mais les sorties des attaquants et la fin du 5-3-2 du début de rencontre ont montré l’envie de repartir avec un point plutôt que trois. Boule au ventre ?
Photo : Ligue 1