Le FC Metz continue sa chute frustrante face à l’OGC Nice

Le FC Metz s’incline une nouvelle fois, cette fois-ci face à l’OGC Nice (1-0). Un but sur penalty qui signe la sixième défaite consécutive des Grenats en championnat.

Après cinq défaites consécutives en championnat et une élimination en Coupe de France, à domicile face au Clermont Foot 63 (1-1, 1 tab 3), le FC Metz n’a plus vraiment le choix. Il doit rebondir et enfin lancer son année 2024 en terme de résultats sportifs. Mais se déplacer sur le terrain de l’OGC Nice n’est pas une chose aisée. Pour faire face à l’actuel dauphin du Paris Saint-Germain, László Bölöni décide d’effectuer trois changements dons son onze de départ : revenus de la CAN, Kévin van den Kerkhof et Fali Candé remplacent Christophe Hérelle (suspendu) et Joel Asoro. Joseph N’Duquidi est de retour en tant que milieu de terrain à la place de Jean N’Guessan, annoncé sur le départ en ce mercato hivernal.

La rencontre a peiné à s’emballer, mais elle a vu les Grenats défendre haut. De quoi déstabiliser des Niçois pendant les premières minutes jusqu’à ce premier fait de jeu. En retard, Alexandre Oukidja heurte Guessand dans la surface. Le penalty est sifflé et le portier messin finit avec le nez en sang sur ce contact. Heureusement pour les Grenats, un hors-jeu est finalement signalé au début de l’action (10e). Un premier avertissement sans conséquence même s’il faudra de longues minutes pour qu’Oukidja puisse reprendre ses esprits. De la justesse, c’est ce qu’il va manquer aux Grenats qui ont tout de même quelques situations. Malheureusement, ni Georges Mikautadze (8e) ni Ismaël Traoré (26e) n’arriveront à toucher le ballon face au but. Sur coup franc, Fali Cadné manque d’un rien la lucarne de Bulka (27e). Dans les dernières minutes de la première période, les Niçois se réveillent. Mais Alexandre Oukidja est impérial et sent les coups malgré un nez endommagé. À plusieurs reprises, le portier s’impose sur sa ligne, face à Morgan Sanson (34e) ou encore face à Khéphren Thuram (40e). Les deux formations se quittent sur un score nul et vierge après les 45 premières minutes. 

Cette inefficacité offensive se traduit également en deuxième période. Plus encore, les grenats n’ont rien eu à se mettre sous la dent ou presque. À l’inverse, l’OGC Nice l’a joué à l’opportunisme. S’il est moins flagrant qu’en première période, le penalty accordé aux Aiglons permet à Guessand d’ouvrir le score (77e, 1-0). Derrière, Alexandre Oukidja, encore lui, permet d’espérer. Mais les changements tardifs de László Bölöni ne changeront rien. Le FC Metz s’incline pour la sixième fois consécutive et se doit de regarder les autres résultats avant d’affronter Lorient, la semaine prochaine, dans un match déjà capitale à la maison. 

On a aimé

Alexandre Oukidja, vaillant : alors qu’il aurait pu être fautif après sa faute dans la surface sur Guessand, le portier messin a finalement terminé le nez en sang, mais gracié par une position de hors-jeu annulant le penalty. Ensuite, il a fait parler son talent comme depuis le début de la saison, notamment en première période. Du Oukidja comme on l’aime avec pas moins de 8 arrêts au compteur.

Les CANistes de retour : Kévin van den Kerkhof et Fali Candé faisaient leur retour de la Can et dans le onze de départ. Si le premier a su faire ce qu’il sait faire sur son côté, le second n’a pas été mauvais non plus même s’il fait la faute amenant le penalty de Guessand. Un effectif un peu plus étoffé en attendant de trouver la bonne formule.

On n’a pas aimé

Une énième défaite frustrante : le score de un but à zéro, le FC Metz le connait bien, l’OGC Nice aussi. Malheureusement, la frustration est devenu un acteur important de la saison du FC Metz qui ne parvient plus à marquer. Pas de quoi arranger les têtes dans l’unique objectif de cette saison : le maintien.

Les changements tardifs de László Bölöni : avant l’ouverture du score tardive, László Bölöni n’a effectué aucun changement; Si on ne change pas une équipe qui gagne, cette équipe-ci aurait sûrement mérité de retrouver du pep’s par son banc de touche, chose qu’elle n’avait plus en seconde période.

Photo : OGC Nice

Emeric Guillaume
Emeric Guillaume
Journaliste Reporter d'Images

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