Ce jeudi 7 novembre, personnel soignant et membres de la CGT se sont mobilisés devant le CHR Metz-Thionville pour sauver le service d’urgences psychiatriques de l’hôpital.
Il est 10 h, et devant le Centre Hospitalier Régional de Mercy, l’heure est à la mobilisation ce jeudi 7 novembre. Démissions de médecins, postes en jeu et service des urgences en péril, le personnel soignant est sorti pour lutter.
« On essaye de maintenir la survie du service », déplore une infirmière en urgence psychiatrique. Avec une offre de soins « de presque zéro », d’après elle, l’objectif est surtout de continuer à accueillir les patients dans de bonnes conditions, et de leur permettre une offre de soins adaptée par la suite. Les banderoles affichent le slogan « Un hôpital sans psy, ça rend fou », preuve que les grévistes comptent bien attirer l’attention sur un personnel de plus en plus fragile, à mesure que son effectif se réduit. Un énième appel, dans l’espoir que le service puisse encore proposer des consultations psychiatriques.
Le syndicat CGT est venu en soutien sur la mobilisation. Travailleurs, mais aussi retraités, ont tenu à noter l’importance du service hospitalier et de sa survie. « On est sûrement de ceux qui ont le plus besoin d’un hôpital qui fonctionne, et de soins » affirme ce retraité, « c’est normal qu’on se batte pour sa survie. »
Personnel soignant, manifestants et retraités continuent la bataille.
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