Flamme olympique, FC Metz, football moderne : les confessions de Sylvain Kastendeuch

Tout juste annoncé comme étant l’un des porteurs de la flamme olympique à Metz en juin prochain, Sylvain Kastendeuch s’est confié à Moselle TV. L’ancien défenseur central du FC Metz (1981-1990 puis 1994-2001) est revenu sur son actualité mais également sur celle des Grenats ou encore du football moderne.

Alors que le premier mois de l’année n’a pas encore rendu son verdict, certains peuvent déjà se vanter de démarrer 2024 sur les chapeaux de roue. C’est le cas de Sylvain Kastendeuch. L’ex-footballeur professionnel fait partie des quatre noms dévoilés par la ville de Metz afin de porter la flamme olympique qui passera sur le territoire le 27 juin prochain.

De la fierté à la revanche olympique

«J’en profite pour remercier la ville de Metz […] Je n’avais pas eu beaucoup plus de détails. Il m’avait demandé si j’tais ok, je n’ai pas réfléchi deux secondes, a avoué l’ancien international français (9 sélections). De la fierté, un honneur, et puis des remerciements pour ceux qui ont pensé que j’avais digne de porter cette flamme. J’ai hâte d’y être maintenant ». Le rendez-vous est pris en juin prochain, en compagnie de Sarah Bouktit, Marie-Jo Brunet et Jean-Marie Donatello. Une « petite revanche » pour celui qui a eu quelques sélections olympiques. Malheureusement, les Jeux Olympiques de Séoul en 1988 ont échappé à l’ancien défenseur central après une campagne de qualification difficile où les Bleus ont terminé dernier du groupe C derrière la Suède, la Hongrie, l’Espagne et la République Tchèque.

Toujours un œil sur le FC Metz

Attentif à cette saison de championnat, Sylvain Kastendeuch juge la première partie de saison du FC Metz, sous forme de cycle entre bonnes et mauvaises performances. « La place de quinzième est synonyme de maintien donc si le championnat s’arrêtait aujourd’hui, il serait toujours en Ligue 1 l’année prochaine, se rassure-t-il. On a conscience qu’il y a des progrès à faire et que la route sera compliquée et longue ». Cependant, le retour de Georges Mikautadze fait sourire. « Ça peut-être une belle histoire », avoue-t-il avec un grand sourire dans une Ligue 1 qu’il définit comme étant un bon championnat, tout en mettant en avant le championnat de Ligue 2 qui se développe lui-aussi.

Les maux du football moderne en question

« Je crois qu’il y a une prise de conscience de la part des différents acteurs », explique l’ancien numéro 5 en mentionnant les acteurs du football mais aussi du monde politique. Un stade intermédiaire qui demande encore quelques efforts notamment en matière d’identification des auteurs grâce aux technologies actuelles afin de mettre un terme à ces actes anti-sportifs. Il reste cependant conscient de la complexité du phénomène et de son contrôle mais garde un état d’esprit optimiste. Il en faut.

Emeric Guillaume
Emeric Guillaume
Journaliste Reporter d'Images

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