Le FC Metz a retrouvé le goût de la victoire face à Nîmes (2-0) au stade Saint-Symphorien ce samedi soir. Trois points ô combien important lors de cette 25e journée de Ligue 2 grâce à des réalisations de Georges Mikautadze et Youssef Maziz.
Le FC Metz est loin d’être un club en crise, et pourtant. Ces dernières semaines avaient pris la forme d’une certaine inquiétude dans le jeu proposé par les hommes de Laszlo Bölöni. Quatre matchs nuls sur les cinq derniers matchs, dont des scores inquiétants face à Rodez (1-1), Caen (0-0) ou encore Dijon (0-0). Les Grenats ne savaient plus marquer voire même dominer. Mais cette 25e journée de Ligue 2 permet de souffler un peu. Avec une victoire face au 17e du championnat (2-0), les Messins retrouvent une certaine confiance dans ce nouveau week-end sportif.
Du neuf avec du vieux
Pour cette rencontre face au Nîmes Olympique, Laszlo Bölöni a décidé de remanier en partie son onze de départ. Si la défense n’a pas changé, l’animation offensive, elle, a vu les retours de Youssef Maziz et d’Ablie Jallow. De quoi rappeler aux souvenirs des compositions d’après Coupe du Monde et d’un fond de jeu plus créatif. Grâce à cela, Georges Mikautadze a pu inscrire son douzième but de la saison après un service de Cheikh Sabaly (30e, 1-0) et Youssef Maziz a marqué de la tête à la suite d’un centre … d’Ablie Jallow (67e, 2-0). Retours réussis.
Doucement mais sûrement, vraiment ?
Si Le Havre n’a pu faire mieux qu’un match nul face à Grenoble plus tôt dans la journée (0-0), Metz n’a pas su tirer plus à profit le retour des trois points. Au classement, avant le déplacement de Bordeaux à Amiens ce lundi soir, les Grenats pointent encore à la quatrième place. Mais ils sont à trois points de Sochaux, actuel deuxième et à une petite unité de Bordeaux qui possède un match en retard. Pas de quoi pleinement se réjouir. D’autant que cette fois-ci, les adversaires directs du club ont répondu à l’appel : Sochaux (2e) s’est imposé facilement face à Annecy (4-1), Caen (5e) a réussi son déplacement à Guingamp (2-1) tout comme Quevilly (6e) et Bastia (8e) face à Laval (1-0) et Rodez (2-0). Sept équipes pour une place et six points pour les séparer. Un mouchoir de poche.
On a aimé
Le retour réussi d’Ablie Jallow
Après un (gros) manque et une absence sur blessure, Ablie Jallow n’a pas manqué son retour dans le onze de départ. De la percussion, de l’impact – pas seulement sur sa frappe qui a terminé dans le visage d’un Djiga sonné dès l’entame du match (3e) – et surtout une passe décisive pour Youssef Maziz permettant à Metz d’inscrire le but du break (67e). La performance du Gambien a fait plaisir aux supporters, mais aussi à Laszlo Bölöni. De quoi parler de Jallow-dépendance ?
Un FC Metz d’attaque
Les dernières semaines ont donné naissance à des statistiques pour le moins inquiétantes du côté de la Moselle : quasiment 300 minutes sans marquer le moindre but dans le jeu et plus de trois mois sans la moindre réalisation en première période. Le roi Georges s’est permis de passer un coup de balai à la 30e minute, permettant à l’attaque messine de revenir sur le devant de la scène, par deux fois ce soir. Le tout, sans encaisser de but.
On n’a pas aimé
Une physionomie de match en déclin
Metz a très vite donné le ton dans ce match, avec notamment des occasions de Danley Jean-Jacques ou encore Georges Mikautadze lors des cinq premières minutes. Mais en seconde période, le côté brouillon a très vite retrouvé sa place dans le jeu et les occasions messines. Le but de Youssef Maziz vient illuminer ces 45 dernières minutes. Heureusement en face, Nîmes n’a jamais su se montrer réellement dangereux, et a même fait quelques cadeaux à Metz qui n’a pas su en profiter pleinement. Le score aurait pu (dû ?) être bien plus lourd.
L’entrée en jeu d’Arthur Atta
Après avoir signé son premier contrat professionnel, Arthur Atta a confirmé sa montée en puissance au point de trouver une place dans le onze de départ messin. Pour ce match, le coach roumain a décidé de laisser son jeune milieu de terrain sur le banc de touche. Des pertes de balle et un manque de dynamisme, le numéro 25, premier changement messin, n’a pas vraiment su tirer son épingle du jeu dans un moment où les Grenats étaient de moins en moins flamboyants.
