Bertrand Fenot, directeur commercial du FC Metz, fait le point sur la campagne d’abonnements pour le retour du club en Ligue 1. Objectif : 18 000 abonnés, un chiffre qui pourrait être atteint très rapidement.
Le FC Metz a officiellement lancé sa campagne d’abonnements ce jeudi matin pour son retour en Ligue 1. Quelques heures seulement après l’ouverture, l’engouement est déjà palpable du côté des supporters grenats. Bertrand Fenot, directeur commercial du club, a fait un premier point sur la dynamique en cours.
Pour évoquer cette nouvelle campagne d’abonnement, l’objectif annoncé est de 17 000 à 18 000 abonnés pour la saison. Visiblement, cet objectif semble en bonne voie ?
Oui, ça va très vite. Grâce au programme de reconduction automatique que nous utilisons depuis quelques années, nous avons déjà 14 000 abonnés qui ont renouvelé leur place.
C’est d’ailleurs pour cela que, dans notre communication, vous avez vu apparaître la mention « 3 500 abonnements maximum » à vendre. Et je peux vous dire qu’en moins de cinq heures, 1 500 de ces abonnements ont déjà été souscrits. Donc, oui, atteindre les 17 000 à 18 000 abonnés, ce sera très vite officiel.
Globalement, vous semblez en bonne voie pour faire mieux qu’il y a deux ans, lors de la dernière saison en Ligue 1
Oui, il y a deux ans, nous avions également plafonné les abonnements à 17 000.
Cette année, on souhaite aller un peu plus loin, atteindre les 18 000, tout en gardant un bon équilibre entre fidélisation et renouvellement du public. Cela représenterait environ 60% de la capacité du stade, mais il ne faut pas non plus se fermer à de nouveaux sympathisants. C’est crucial pour la pérennité de notre modèle économique. Il faut qu’on puisse accueillir de nouveaux supporters : des étudiants qui rentrent le week-end, des touristes, et bien sûr de nouvelles familles grenats. Renouveler notre base de supporters, c’est essentiel.
Malgré les récentes déclarations du président Bernard Serin sur les droits TV et les possibles départs de cadres, les supporters continuent de répondre présent. C’est rassurant pour vous ?
Oui, bien sûr. Le président n’a fait que relayer ce que tout le monde a pu lire dans la presse. Il est important pour nous d’être honnêtes avec nos supporters.
Les droits TV sont en baisse, c’est un fait. Mais ce qui nous porte, c’est l’engouement populaire. On a toujours eu un public fidèle à Saint-Symphorien. Et c’est encore plus vrai depuis l’après-Covid et avec les nouvelles infrastructures du stade.
Rien que l’an dernier : 15 000 abonnés en Ligue 2, c’était du jamais vu. Une moyenne de 20 000 spectateurs sur la saison, encore du jamais vu. Ce sont deux saisons historiques. Et même lors de notre dernière saison en Ligue 1, on avait une moyenne de 24 000 spectateurs. Il y a un vrai attachement au club. Quoi qu’il arrive, l’équipe sera soutenue.
Concernant les tarifs, un nouvel abonné peut assister à un match pour environ 7 euros. Vous êtes dans la fourchette basse de la Ligue 1, non ?
Oui, tout à fait. Et même en-dessous. Cela fait maintenant trois saisons que nous proposons un tarif à 3 euros le match pour les moins de 12 ans, et ce dans toutes les tribunes du stade. C’est essentiel pour nous de faire venir un maximum d’enfants et de familles. Ce sont les supporters de demain. Et les chiffres parlent d’eux-mêmes : depuis le Covid, on a vu une augmentation de plus de 100 % des abonnements pour les moins de 12 ans. C’est une vraie fierté.
Et vous avez toujours souhaité rester dans une politique tarifaire accessible…
Absolument. Nous avons toujours défendu une politique populaire, avec une segmentation poussée du stade : 14 catégories tarifaires pour que chacun puisse trouver une offre adaptée à ses moyens. C’est une stratégie que nous avons mise en place depuis plusieurs saisons, et je pense que les supporters s’y retrouvent. Ils nous le rendent bien.
Toute l’actualité du FC Metz en Ligue 1 sera à retrouver dans une nouvelle saison du Graoully Mag dans quelques semaines.
