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FC Metz – Laval : la Mayenne tout juste grâce à Mikautadze

Le FC Metz s’est imposé sur la plus petite des marges (1-0) face à Laval pour le compte de la 29e journée de Ligue 2. Il a fallu, une nouvelle fois, s’en remettre au génie de Georges Mikautadze pour combler le côté spectaculaire de la rencontre.

Après une semaine de trêve internationale, le FC Metz a repris, comme tous les autres clubs de Ligue 2, le chemin du championnat. Alors qu’il ne reste plus que dix matchs afin de décider qui sortira vainqueur de la course à la montée, le FC Metz recevait Laval, 17e, ce samedi soir au Stade Saint-Symphorien.

Fin du suspense. Après plusieurs jours d’interrogation, c’est finalement Lamine Gueye qui a occupé le poste de latéral droit, en l’absence de Koffi Kouao, suspendu pour cette rencontre. Au milieu de terrain, Danley Jean-Jacques, jugé trop juste lors de son retour tardif de sélection par Laszlo Bölöni, a été remplacé par Arthur Atta dans le onze de départ. Alors sur une série de quatre défaites consécutives, Laval a donné beaucoup de mal à cette équipe du FC Metz. Les Tango d’Olivier Frapolli ont réussi à faire basculer les Grenats dans un faux rythme au fil de la première période, faisant ainsi monter l’angoisse dans les tribunes, mais aussi sur le terrain. Au début de la rencontre, les deux équipes se rendaient coup sur coup au niveau des occasions, même si l’action la plus chaude est à mettre à l’honneur de Yohan Tavares, qui a bien failli marquer contre son camp après avoir intercepté le centre de Matthieu Udol pour Ablie Jallow (16e). Laval enchainait ensuite les corner et Metz, les imprécisions. Dans ce sens, la mi-temps est arrivée à point nommé alors qu’Edson Seidou (43e) puis Antonin Bobichon (44e) ont manqué le cadre juste avant de quitter une première fois la pelouse, heureusement pour les Grenats.

Georges Mikautadze a fait « Clic Clic Pan Pan »

Au retour des vestiaires, Laszlo Bölöni a effectué son premier changement avec l’entrée en jeu de Danley Jean-Jacques. Après la pause musicale de Yann’s à la mi-temps, nouveau partenaire du club, il fallait se trouver un nouveau chef d’orchestre afin d’ambiancer le stade. Metz a repris la possession du ballon et des occasions. Sur une longue touche d’Udol, Mikautadze déclenche une frappe dont il a le secret. De l’extérieur de la surface, sa réalisation, aussi sublime que spontanée, trouve la lucarne opposée d’Alexis Sauvage (1-0, 49e). Une véritable lueur dans cette soirée. Alors que l’on pensait enfin les Grenats sur une bonne dynamique, le match a fermé les portes du spectacle et s’est laissé endormir une nouvelle fois. Alexandre Oukidja se doit de sortir deux arrêts face à Simon Elisor (54e) et Jordan Adeoti (55e). Le rythme s’en est allé, à l’inverse de la pression de fin de match. Metz ne parvient plus à se montrer dangereux et Laval tente, sans grande réussite, malgré les occasions, d’égaliser. Au bout des cinq minutes de temps additionnel, l’arbitre de la rencontre vient libérer le stade Saint-Symphorien et les joueurs du FC Metz.

Le score ne bougera plus. Avec cette très courte victoire, Metz récupère la seconde place au classement après la défaite de Sochaux contre Bastia (2-3) et en attendant le déplacement de Bordeaux à Guingamp ce lundi soir. Cela fait également 16 matchs désormais que le FC Metz ne s’est plus incliné en championnat.

On a aimé

Mikautadze, une nouvelle fois roi de Metz

On s’en souviendra de ce quinzième but de la saison de Georges Mikautadze. Meilleur buteur actuel du championnat, le Géorgien continue de prendre soin de ses statistiques, et de quelle manière. Sa frappe spontanée porte une nouvelle fois le FC Metz et permet de récupérer trois points ô combien importants et surtout, de rendre cette soirée un (tout) petit peu moins oubliable.

La très bonne opération au classement

Il y a eu du mouvement au classement ce samedi soir. Alors que Metz recevait Laval, Sochaux, concurrent direct à la montée, se déplaçait à Bastia. Après avoir été mené au score (11e, 1-0), le FCSM a réussi a rattraper son retard et a prendre l’avantage (29e, 1-1 puis 32e, 1-2). Finalement, les Corses ont fait les affaires du FC Metz en s’imposant face aux joueurs d (73e, 2-2 puis 76e, 3-2) d’Olivier Guégan comme si rien ne pouvait arriver au FC Metz ce soir. Les Grenats sont provisoirement deuxième et sont, au moins jusque lundi, dans la peau de chassé et non plus du chasseur.

On n’a pas aimé

La fébrilité de la défense

En 2023, le FC Metz est la meilleure défense de Ligue 2 avec 5 buts encaissés depuis le début de l’année civile. Mais ce soir, on ne peut pas dire que ce secteur était aussi serein que ces dernières semaines. Dans le rouage de la fin de match à Quevilly, le manque de communication, les imprécisions et le stress ont longtemps fait partie du vocabulaire défensif messin. Le jeune Dembo Sylla (19 ans), Antonin Bobichon ou encore Edson Seidou ont fait vivre quelques cauchemars et Matthieu Udol et les siens. La cage reste inviolée, certes, mais attention de ne pas prendre cette mauvaise habitude lors de ce sprint final.

La philosophie de match à répétition face à un club plus « abordable »

Ce match face à Laval ne restera pas dans les mémoires. Mais il faut avouer que face à une équipe du bas de classement, Metz n’a pas su imposer son rythme et se faciliter la tâche. On repense alors aux résultats face à Niort (0-0), Rodez (0-0) ou alors Dijon (0-0) où les points perdus n’ont été qu’une source de frustration, qui peut l’être encore plus si le club ne monte pas en Ligue 1 à la fin de la saison.

La victoire du FC Metz vient s’inscrire parmi les différents résultats sportifs du week-end en Moselle.

Crédit photo : site internet du FC Metz

Emeric Guillaume
Emeric Guillaume
Journaliste Reporter d'Images

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