Dernière recrue en date des Grenats, Benjamin Stambouli n’arrive pas au FC Metz avec n’importe quelle carrière. La signature du numéro 21 en Moselle, et surtout en Ligue 2, résulte avant tout d’un choix qu’il a longtemps mené avec lui-même. Présentation.
428 matchs, pour 10 buts et 26 passes décisives. En France, nul besoin de présenter Benjamin Stambouli. Des années montpelliéraines, où il a terminé champion avec la bande à Olivier Giroud et Younes Belhanda, à sa courte expérience à Reims en passant par le Paris Saint-Germain, Tottenham ou encore Schalke 04, le milieu de terrain était cet été en quête d’identité. Suivi par de nombreux clubs cet été, dont le Montpellier HSC, ou encore le Paris FC, Benjamin Stambouli s’est donné le temps de la réflexion. « Quel sens je voulais donner aux quelques années qu’il me reste ? » Lorsque l’on se questionne sur le sujet, le milieu de terrain joue la carte de la franchise : « Au début de l’été, je me suis dit, ce sera le projet avant tout ».
Le FC Metz, un choix réfléchi
Finalement, ce dernier prendra la pose au centre d’entraînement de Frescaty avec un nouveau maillot frappé du numéro 21. « Le projet du FC Metz, c’est celui qui me correspond » déclare le principal intéressé. Ferveur, développement des jeunes joueurs ou encore l’ambition de retrouver une place en première division, tout semble avoir matché entre les Grenats et lui. De son côté, le FC Metz, par le discours de son directeur sportif, se félicite de voir un tel profil rejoindre les rangs messins. « Ce n’est jamais facile de faire venir un joueur comme Benjamin, avoue Frédéric Arpinon. Si on a tout fait pour le faire venir, c’est avant tout pour la qualité du joueur et pour faire suite à la volonté de l’entraîneur par rapport à son projet ».
Une arrivée actée mais des débuts repoussés
Âgé de 34 ans et sans préparation physique collective au sein d’un club, Benjamin Stambouli va devoir prendre son temps afin d’être à 100%. « Je reprends tout doucement, souligne le natif de Marseille. J’ai beau eu m’entraîner tout seul ardemment, c’est différent de s’entraîner avec un groupe. On en a discuté avec le coach et le préparateur, on veut faire une montée progressive des charges et optimiser ce que je peux faire sur le terrain. On verra quand ce sera le bon moment pour lâcher les chevaux et aider l’équipe » Une analyse simple, mais claire sans pour autant se fixer une date limite de retour. Patience, mais en attendant, ce dernier découvre un groupe nouveau et où il n’a pas d’anciens coéquipiers. « C’est une découverte, c’est bien. Ça fait des copains en plus », explique-t-il tout sourire.
Une expérience et une polyvalence à toute épreuve
En presque 500 matchs dans sa carrière, le cœur des coachs balance entre la défense et le milieu de terrain, mais pas celui du principal intéressé. « J’ai joué pas mal derrière, surtout en Allemagne, développe l’ancien joueur de Schalke 04. J’ai plus l’habitude de jouer numéro 6, c’est là où je prends le plus de plaisir. Je suis venu ici pour ça, mais je reste à la disposition. S’il faut jouer arrière gauche ou ailier droit, je reste disponible à la demande du coach ». Simple, non ?
Comme ses nouveaux coéquipiers, il lui faudra s’adapter à la nouvelle philosophie prônée par Stéphane Le Mignan. « On a bien discuté avec le coach, dévoile-t-il. Je voulais être sûr qu’on puisse se correspondre. Le courant est très bien passé. J’aime le football, j’aime quand on cherche à bien jouer au football, j’aime le jeu. De ce que j’ai vu depuis que je suis arrivé, les séances d’entraînement sont bien construites, les consignes sont claires. Je reste persuadé que ça va le faire ».
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