En visite à Florange, ce vendredi 23 mai 2025, Aurélie Trouvé, députée LFI de Seine-Saint-Denis et présidente de la commission des affaires économiques de l’Assemblée nationale, a rencontré les syndicats d’ArcelorMittal dans un contexte particulièrement tendu.
Le géant de la sidérurgie prévoit de supprimer 636 postes en France, dont 194 sur le site mosellan, ravivant les craintes d’un démantèlement industriel. Face à cette décision, la députée insoumise a déposé une proposition de loi visant à nationaliser les sites français du groupe. « Il s’agit de protéger notre souveraineté industrielle et les salariés », a-t-elle déclaré. Une initiative aussitôt rejetée par le président Emmanuel Macron, qui privilégie une stratégie de soutien à la « transition verte » du groupe plutôt qu’une reprise publique.
Sur le terrain, les syndicats dénoncent une logique purement financière au détriment de l’emploi local et de la filière acier française. Pour beaucoup, la visite d’Aurélie Trouvé apparaît comme un soutien politique symbolique dans une bataille qui s’annonce difficile. La mobilisation pourrait se renforcer dans les semaines à venir.
Crédit photo : Aurélie Trouvé (@TrouveAurelie) · X
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