Des militants de Greenpeace, qui s’étaient introduits le 12 octobre dernier dans l’enceinte de la centrale nucléaire de Cattenom, comparaissaient hier devant le tribunal correctionnel de Thionville. La justice les a condamné à des peines allant de cinq moins de prison avec sursis à deux mois de prison ferme. L’ONG a été condamnée à 20 000 euros d’amende, elle compte faire appel de la décision.
Le procès était très attendu hier, il aura duré plus de six heures. Huit militants étaient poursuivis par le tribunal de Thionville pour « intrusion en réunion et avec dégradation dans l’enceinte d’une installation civile abritant des matières nucléaires », leur objectif : tirer un feu d’artifices à quelques mètres d’un bâtiment abritant une piscine de stockage de combustible pour ainsi dénoncer les failles de la sécurité nucléaire. Interpellés par les forces de l’ordre ils ont été condamnés hier, avec eux, un activiste était jugé pour complicité, quant au directeur de Greenpeace France, il comparaissait devant la justice en tant que personne morale.
Hier, la justice les a condamné à deux mois de prison ferme pour deux d’entre eux, cinq mois de sursis pour les autres, Greenpeace France doit verser 20 000 euros d’amende. C’est la première!re fois que des militants Greenpeace sont condamnés, l’ONG a décidé de faire appel hier.
[PRESSE] #ProcèsEDF à Thionville — Le tribunal de Thionville a rendu son délibéré concernant l’action de Greenpeace France à la centrale nucléaire de Cattenom : il s’agit d’une décision de justice très sévère. Notre réaction ➡ https://t.co/V9QVUoq2qF
— Greenpeace France (@greenpeacefr) 27 février 2018
Nous allons faire appel. C’est la première fois que des militants de Greenpeace écopent d’une peine de prison ferme. Inacceptable de sanctionner ainsi des lanceurs d’alerte sur le risque nucléaire https://t.co/7guT7Oxxp1
— J-F Julliard (@jfjulliard) 27 février 2018
Le rappel des faits avec Jean-François Ambroise et Orianne Valloo.