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Scénario de folie pour le FC Metz face à Brest

Si la tendance était à une défaite logique, il s’en est fallu de peu pour que le FC Metz aille chercher le match nul à Brest (4-3). Malheureusement, le retard au tableau des scores était trop important après l’heure de jeu pour espérer mieux.

Si la rencontre face à l’AS Monaco est encore dans toutes les têtes (2-5), l’heure est déjà de rebondir et face à un adversaire du même calibre : le Stade Brestois, deuxième de Ligue 1. Pour cela, László Bölöni peut compter sur plusieurs retours dans son onze comme Danley Jean-Jacques, Didier Lamkel Zé ou encore Ablie Jallow, qui remplace Kévin van den Kerkhof. Contre toute attente, dès les premières minutes, le FC Metz obtient un corner. Lamine Camara trouve Ismaël Traoré qui ouvre le score (0-1, 6e). C’est sur corner que Brest va également s’illustrer. Romain Del Castillo centre, le ballon est dévié sur Brendan Chardonnet qui, en bon capitaine, égalise du gauche (1-1, 12e). Réveillé, le Stade Brestois va être surpris par Georges Mikautadze. Le Géorgien s’offre un raid solitaire sur le côté gauche puis repique dans l’axe. Il élimine Marco Bizot et frappe mais c’est repoussé sur la ligne par la défense (18e). Ensuite, la différence entre Brest et Metz fera parler le tableau des scores. Alexandre Oukidja, titulaire, tente de tenir les siens avec deux arrêts de grande classe (29e, 30e). Sur un centre côté gauche, Del Castillo remise en une touche de balle et trouve un certain Kamory Doumbia qui surprend tout le monde et donne l’avantage aux siens (2-1, 30e). Le collectif des joueurs d’Eric Roy permet de se détacher sans trop de difficulté. Martin Satriano, peu en vue jusque-là, démontre qu’il est bien présent. L’attaquant centre pour la tête de Mounié afin de prendre le large (3-1, 38e). Le retour aux vestiaires est compliqué mais logique pour les Grenats.

Au retour des vestiaires, la logique semble être la même et les Grenats ne parviennent pas à se lancer pleinement dans la rencontre. Cela permettra à Brest de creuser l’écart. Sur un corner de Del Castillo, Martin Satriano s’impose de la tête et vient alourdir le score (4-1, 60e). Tout semble écrit, ou presque. Le score et les changements brestois vont marquer un certain relâchement qui va servir à Mikautadze, servi par Arthur Atta, qui peut enfin s’imposer face à Bizot (4-2, 74e). Dans le chaos de la fin de rencontre, Metz y croit. Cheikh Sabaly récupère un ballon devant la surface et va au duel face à Bizot qui s’en sort, mais le ballon revient dans les pieds de Mikautadze, auteur d’un doublé (4-3, 80e). Brest tremble, mais ne rompt pas. Les Grenats ne parviendront pas à aller chercher un nul inespéré et s’inclinent une nouvelle fois en attendant les autres résultats de cette 28e journée.

On a aimé

  • L’ouverture du score rapide de Traoré : on y a cru. Dès la 6e minute, le FC Metz prend l’avantage après l’officialisation de cette composition d’équipe joueuse. Une occasion, un but, cela faisait longtemps.
  • Le doublé de Mikautadze : dans l’ombre des performances de son équipe, le Géorgien parvient tout de même à inscrire un doublé, portant son total à 7 buts en 14 matchs.

On n’a pas aimé

  • Le gouffre entre Brest et Metz : quasi le même budget et pourtant. La rencontre et le classement parlent. La réalité est celle du terrain, où le FC Metz a été éteint par le Stade Brestois, et ce, dans tous les domaines.
  • Neuf buts encaissés en deux matchs : pour se maintenir, le FC Metz doit absolument régler ses lacunes, à commencer par les buts encaissés. Cinq face à Monaco, quatre face à Brest, c’est déjà bien assez compliqué comme ça.

Toute l’actualité du FC Metz est à retrouver dans le Graoully Mag, tous les lundis et les jeudis à 18h30.

Photo : Twitter du FC Metz

Emeric Guillaume
Emeric Guillaume
Journaliste Reporter d'Images

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