Le projet à 440 millions d’euros de Parkes, pour la valorisation du plastique jusqu’alors réputé non recyclable par un procédé inédit, est à l’arrêt. Les porteurs du projet sont contraints de le stopper.
Le projet Parkes, sur la plateforme Chemesis de Carling Saint-Avold, est suspendu. Développé par les entreprises Suez RV France, Loop Industries et SK Géolocalisation, le projet devait engendrer plus de 200 emplois et plus de 1 000 induits.
Deux usines devaient voir le jour en 2027, et s’implanter sur la friche industrielle de l’ancienne Cokerie. L’une pour la préparation de matières plastiques, l’autre pour le recyclage par dépolymérisation de PET. Ces usines devaient produire 56 000 tonnes d’hydrogène à l’horizon 2030 sur le sol mosellan.
Les raisons ? Hausse du coût de construction, inflation sur les prix de l’énergie et un produit fini qui ne serait pas rentable.
Dans une lettre d’information, les équipes Parkes expliquent : « Le projet fait face à une hausse importante de ses dépenses d’investissement. D’abord estimé à 440 millions d’euros – comme cela avait été annoncé lors de la concertation préalable –, l’investissement nécessaire au projet dépasse significativement le budget initial, ce qui remet directement en cause le modèle économique du projet. Malgré l’entière mobilisation de nos équipes ces derniers mois pour trouver des solutions alternatives et revoir la rentabilité du projet, aucune des solutions envisagées ne permet malheureusement d’assurer la viabilité du projet et la compétitivité du plastique recyclé qui y aurait été produit. »
La Communauté de Communes de Saint-Avold Synergie affirme être à la recherche de nouveaux projets.
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