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Rappel massif de Citroën : votre voiture doit peut-être s’immobiliser

Le gouvernement a ordonné l’immobilisation des véhicules de la marque Citroën C3 et DS3 concernés par un rappel pour un défaut d’airbag.

Le ministre des Transports a ordonné mardi l’immobilisation de toutes les Citroën C3 et DS3 nécessitant un changement d’airbags. Jusqu’à présent, certains conducteurs avaient été invités à faire remplacer leurs airbags mais pas à ne plus utiliser leurs véhicules, précise l’AFP. Le parquet de Reims a ouvert une enquête pour homicide involontaire, transmis au parquet de Paris dans le cadre d’une procédure collective nationale.

Le défaut a fait une deuxième victime avérée en France ce 11 juin à Reims dans le Grand Est. La responsabilité des airbags Takata a été confirmée dans l’accident mortel d’une femme de 37 ans sur l’autoroute. Elle conduisait une C3 de 2014 lorsque le dispositif de sécurité a explosé et provoqué « de très graves blessures » ayant entraîné la mort, a confirmé le procureur de Reims auprès de Radio France. Au total, 29 autres accidents ont été recensé dans les TOM, provoquant 11 décès.

Le ministre Philippe Tabarot a ainsi convoqué les patrons de la marque pour demander un « stop drive », c’est-à-dire d’immobilisation totale, pour « l’ensemble des C3 et DS3 faisant l’objet d’un rappel ». Citroën avait demandé en février aux propriétaires de ces véhicules construits entre 2008 et 2013 de ne plus conduire leur véhicule. Pour les modèles d’après 2014, un simple rappel en concession a été lancé en mai. Selon le groupe Stellantis, 690 000 Citroën C3 et DS3 sont équipées de ces airbags défaillants, et 481 000 ont été traitées.

Pour savoir si votre véhicule est concerné, cliquez ici.

Jonathan Vaucher
Jonathan Vaucher
Journaliste Reporter d'Images / Présentateur

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