Le procès de Yann Garabas, accusé du meurtre de Hasni Kerrouch à Rombas, s’est ouvert. Après la déposition de l’expert en balistique, la thèse du tir involontaire est privilégiée.
Les faits s’étaient déroulés en mars 2019 à Rombas. Hasni Kerrouch, 26 ans, décède d’une balle en plein coeur. Yann Garabas, 37 ans, est accusé d’avoir tiré cette balle au fusil à pompe. Jugé pour meurtre, il encourt la peine de 30 ans de réclusion criminelle.
Le procès s’est ouvert mercredi. Hier, l’expert en balistique rendait ses conclusions. Selon lui, la thèse d’un tir involontaire est privilégiée. Mais les raisons qui ont poussé l’accusé à s’emparer du fusil lorsque la victime s’est rendue à son domicile restent floues. L’ex-compagne de Yann Garabas raconte avoir tenté de retirer l’arme de ses mains, avoir entendu des éclats de voix alors qu’elle était enfermée dans la salle de bain, puis un coup de feu. L’accusé dormait lorsque Hasni Kerrouch, accompagné de deux amis, ont sonné au domicile conjugal. Le porteur du tir s’extirpe de son lit, et braque les trois arrivants. La fin est connue, Hasni Kerrouch meurt dans l’action.
Le verdict est attendu aujourd’hui. Ce dernier jour d’audience pourrait permettre de connaître la raison pour laquelle Yann Garabas s’est muni d’un fusil à l’arrivée des trois hommes, et pourquoi Hasni Kerrouch a frappé à sa porte ce jour là.
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