Ce mercredi 28 mai, à Metz, une journée évènement se préparait pour mettre en lumière les inégalités auxquelles les enfants et les jeunes peuvent être confrontés. Malgré l’annulation pour des raisons météorologiques, la cause reste défendue par les acteurs présents.
Enfants, parents, grands-parents, ils devaient débuter une marche pour défendre les droits des enfants en ce mercredi après-midi place de la République à Metz. Elle devait être la première édition, initiée nationalement par le COFRADE et en collaboration avec l’Ecole des parents et des éducateurs ou la Maison des droits de l’enfant et des jeunes de Moselle. En plus du cortège dans les rues de la ville et des prises de parole, un village des droits de l’enfant et des jeunes était prévu avec une quinzaine d’associations présentes pour sensibiliser. L’évènement se voulait intergénérationnel et inclusif, il devrait être reporté.
Si l’évènement n’a pas pu avoir lieu en raison d’une vigilance jaune orage, la cause a quand même été défendue par plusieurs acteurs sur place. Parmi eux, Eric Delemar, défenseur des enfants et adjoint de la Défenseure des droits. Son rôle est d’abord de défendre et de faire connaitre les droits des enfants, mais aussi d’accompagner ces derniers avec l’aide de juristes.
Une cause invisibilisée ?
Cette journée avait pour objectif d’accorder au droit des enfants et des jeunes un évènement annuel national, comme il en existe déjà concernant les droits des femmes ou le climat. Des initiatives similaires ont déjà vu le jour à Paris l’année dernière ou à Nice cette année.
Malgré les garanties reconnues par la Convention internationale des droits de l’enfant, la situation des enfants du monde reste préoccupante selon Eric Delemar. En France, certains font face à des difficultés d’accès à l’éducation, surtout concernant les enfants en situation de handicap. Ailleurs dans le monde, d’autres sont confrontés à des conflits armés ou subissent les conséquences du dérèglement climatique.
Maxence Cayron
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