Metz Handball disputera ce samedi 17 mai non pas une mais deux finales de Coupe de France, focus sur cet évènement particulier.
Ce samedi les Dragonnes brigueront un quatrième sacre en quatre éditions de Coupe de France, le treizième de leur histoire. Alors qu’elles disputent une saison ponctuée de performances majuscules, comme en témoigne la récente victoire à Brest en Ligue Butagaz Energie ou encore la qualification au Final 4 de Champions League, les joueuses d’Emmanuel Mayonnade n’ont pour le moment soulevé aucun trophée et cela pourrait changer dans l’enceinte de l’Accor Hotel Arena à l’issue d’une joute face au Paris 92. L’équipe francilienne ne se laissera cependant pas faire. Engagée cette saison dans un renouvellement de son projet sportif avec un changement de coach et d’effectif, elle a probablement connu un championnat décevant à plusieurs égards jusqu’à ce jour, ce qui ne l’a pas empêché de se hisser avec brio jusqu’aux finalités de la coupe nationale avec la volonté de couronner de dorures les sacrifices des derniers mois.
Emmanuel Mayonnade entend profiter au maximum de sa semaine de préparation, sans match de Ligue Butagaz Energie, pour travailler avec l’équipe.
Cette semaine peut nous permettre de récupérer au mieux. On a pris du temps pour travailler spécifiquement, individuellement avec certaines joueuses dans leur registre de compétence, ce qui n’aurait pas été possible avec un match de championnat en milieu de semaine.
Emmanuel Mayonnade en conférence de presse
Pour Lucie Granier dont la présence sur la plus haute marche du podium en 2023/2024 était la première de sa carrière, il est hors de question de banaliser l’évènement.
C’est un honneur, un plaisir. Je savais que la culture de Metz était de tout gagner mais encore faut-il le faire et on se donne l’opportunité de décrocher un titre c’est quelque chose qui reste exceptionnel.
Lucie Granier en conférence de presse
De son côté, Sarah Bouktit estime que Metz devra jouer son meilleur handball pour sortir vainqueur de l’évènement.
C’est Paris à Paris, elles n’ont pas de possibilité de gagner un trophée, leur saison repose sur cette finale de Coupe. On sait que ce n’est pas un match comme les autres, tout peut se passer et on le prépare sérieusement en s’attendant à un très gros match.
Sarah Bouktit en conférence de presse
Les Cerbères seront aussi de la partie
La finale de Coupe de France disputée par les coéquipières de Sarah Bouktit ne sera pas la seule abordée par Metz Handball lors de l’évènement du samedi 17 mai. Deux heures avant les Dragonnes, ce sont les Cerbères qui entreront sur le terrain avec la volonté d’écrire leur histoire. L’équipe masculine de Metz Handball, pensionnaire de Nationale 1, y briguera le premier sacre de son histoire. Les hommes de David Motyka ont écarté de nombreuses oppositions de qualité en chemin pour s’offrir un duel avec le club Elite Val d’Oise, finaliste déçu la saison dernière.
Pour Guillaume Bettenfeld, soulever le trophée constituerait une fin de carrière rêvée.
Ça représente beaucoup de choses, ça fait 15 ans que je suis dans cette équipe. On a jamais vécu ça et là on joue à Bercy avant de jouer un dernier match aux Arènes la semaine prochaine c’est tout simplement exceptionnel.
Guillaume Bettenfeld en conférence de presse
Les équipes de Metz Handball pourront compter sur le déplacement de plus de 700 supporters pour les encourager, ce qui constitue pour Antonin Bertrand une raison supplémentaire de tirer la quintessence de l’équipe.
Dès qu’on joue une finale c’est pour la gagner. Ce public va faire la différence puisque nos adversaires vont jouer « à domicile », ça va nous motiver encore plus à montrer la meilleure image possible de Metz Handball. On veut rendre fiers tous les supporters jaune et bleu.
Antonin Bertrand en conférence de presse
Ce samedi 17 mai, l’équipe masculine de Metz Handball disputera sa finale de Coupe de France Fédérale face à Elite Val d’Oise à 17h00. Ensuite, à 19h00, les Dragonnes disputeront leur finale nationale face au Paris 92.