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Les serres sont-elles l’avenir du maraîchage ?

En Moselle, les serres sont-elles l’avenir du maraîchage face au dérèglement climatique ? Sécheresse, pesticides, sols impropres et de plus en plus de bouches à nourrir dans le futur … alors la culture maraîchère doit se réinventer !

C’est en tout cas le constat souligné lors du déjeuner-débat organisé par la famille Malassé, propriétaire des serres à La Maxe. Parmi les 130 convives, le chef mosellan Michel Roth et les journalistes Louis Bodin et Philippe Collignon étaient invités d’honneur et ont pris part aux discussions autour du dérèglement climatique, des technologies au service de l’agriculture, du circuit-court et des produits locaux. De quoi s’interroger sur le devenir des cultures maraîchères en Moselle.

« Je pense que la serre c’est l’avenir, pour produire plus sainement, écologiquement et avec le moins d’eau possible »

Henri Malassé – Gérant des Jardins Vitrés de La Maxe

Pour le journaliste météorologue Louis Bodin, ces serres mosellanes sont l’exemple parfait d’un cercle vertueux. « L’eau est récupérée, tout se passe en circuit fermé, il y a beaucoup moins de pollution, et le Co2 est réinjecté sous forme de chaleur« .

Par ailleurs, des prédateurs naturels sont intégrés aux cultures pour limiter les pesticides tout en gardant les plants en bonne santé.

« Le maraîcher de 2030, va être obligé de maîtriser ses cultures, de se mettre à la technologie pour apporter toute l’alimentation à la population » explique le journaliste Philippe Collignon.

Serres en Moselle : regard vers l’avenir depuis les années 70

Les Jardins Vitrés existent depuis les années 70 avec 4 hectares et demi de polyculture. Au départ, quand le grand-père Malassé rapporte l’idée des serres en revenant d’un voyage des Pays-Bas, on le prend pour un fou. Au fur et à mesure des années, on comprend qu’il était précurseur. Depuis, les serres se sont multipliées, agrandies et ont permis d’arriver à des cultures suspendues respectueuses de l’environnement.

Chaque année, les Jardins Vitrés produisent 4 millions de concombres, 200 tonnes de fraises ou d’endives. Une fois récoltés, les produits sont soit vendus directement dans leur boutique, soit au coeur des magasins partenaires en Moselle.

Jardins vitrés de La Maxe
Culture de tomates au coeur des Jardins Vitrés de La Maxe – L’avenir du maraîchage réside-t-elle dans la culture sous serre ?

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Uranie Tosic
Uranie Tosichttp://www.moselle.tv/
Rédactrice en chef adjointe de Moselle TV. Présentatrice de Moselle Info.

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