spot_img

Moselle : les cheminots en colère, les frontaliers en voiture

Ce mercredi 4 avril, les agents de la SNCF ont manifesté leur colère dans le centre-ville messin. Pendant ce temps, les usagers trouvent des solutions alternatives à la carence de trains. Chez les frontaliers, le covoiturage se pratique de plus en plus.

Un reportage de Timothée Girard et Marine Schneider :

Les ordonnances prévues par le président Emmanuel Macron ont mis le feu au poudre en gare de Metz.  Près de 400 grévistes se sont déplacés dans les rues messines, furieux des projets de lois décidés par le gouvernement.

 

Le mouvement a démarré sur les chapeaux de roues avec près de 34% de grévistes hier, dont 77% des conducteurs de TER. Un taux de participation en baisse, puisqu’il était établi à 29% seulement ce matin. Dimitri Norsa, secrétaire général de la CGT Moselle nous rappelle les revendications des grévistes au micro de Marine Schneider et Timothée Girard.

Les cheminots craignent la privatisation du réseau ferroviaire français, sous forme de société anonyme dont l’état serait encore actionnaire majoritaire, comme l’enseigne La Poste. Cette réforme laisserait le champ libre à toute concurrence, alors que la SNCF détient encore le monopole des rails dans l’hexagone.

Une grève qui va bon train ?

 

Tim GIRARD
Tim GIRARD
Journaliste histoire et patrimoine. Présentateur de l'émission Passion Patrimoine.

plus de contenus du même auteur

spot_img

Nos derniers reportages