dorAprès deux nuls décevants et frustrants, le FC Metz s’est totalement relancé dans la course à la montée en Ligue 1. L’équipe de Laszlo Bölöni est allée s’imposer à Amiens (0-2) grâce à la 11e réalisation de la saison de Georges Mikautadze et une magnifique volée d’Arthur Atta. Les Grenats remontent à la 4e place, à trois longueurs du duo Sochaux-Bordeaux.
On a aimé
Le réalisme messin
Le FC Metz a été bougé par une séduisante équipe d’Amiens sur le plan collectif. Mais une domination essentiellement stérile. L’équipe de Philippe Hinschberger a peiné à vraiment inquiéter Alexandre Oukidja, peinard dans ses cages. Celle de Laszlo Bölöni a fait preuve de réalisme, profitant des cadeaux picards. Les Grenats ont d’abord trouvé la faille sur un pénalty clinique et plein de sang froid de Georges Mikautadze qu’il avait lui-même obtenu. La suite ne s’explique pas, elle se vit !
La performance du jeune Arthur Atta
Titularisé pour la première fois comme milieu relayeur dans le milieu à trois du FC Metz, Arthur Arthur a confirmé tout le bien que l’on pensait déjà de lui. Sobre et élégant, il a illuminé le jeu de son équipe par sa technique, sa clairvoyance et sa capacité à casser des lignes en se projetant. Il n’a quasiment pas perdu un seul ballon et en a récupéré une pelle, notamment celui qui amène le pénalty obtenu par Georges Mikautadze. Et que dire de son premier but chez les pros ! Sa volée du gauche est limpide sur un corner pas assez levé au départ du Géorgien. De quoi rendre Atta désormais indispensable ?
La folle énergie des Picards
Amiens a été très impressionnant durant le premier tiers de la rencontre grâce à un collectif bien huilé et un jeu de passes très léché. Les partenaires de Gaël Kukuta ont mis les ingrédients d’entrée avec une détermination de tous les instants et une énergie folle pour bousculer les Grenats. Mais leur jeu s’est progressivement étiolé après l’ouverture du score du roi Mikautadze.
La belle réaction messine
Après les victoires conjuguées de Grenoble, Bordeaux et Sochaux, le FC Metz était sous pression pour rester dans le bon wagon. Mission accomplie à l’issue des 90 minutes face à un concurrent direct. Et sans les deux poteaux, (Ouattara, puis Sabaly), l’addition aurait pu être plus corsée pour Amiens.
On n’a pas aimé
La défense amiénoise
Amiens a donné le bâton pour se faire battre. Il y a d’abord eu cette tête anodine ou presque de Kassoum Ouattara, qui a bien failli tromper son propre gardien (21e). La preuve d’une certaine fébrilité. La défense picarde a ensuite fait d’autres cadeaux, comme ce ballon bêtement perdu dans une zone cruciale et ce pénalty stupide concédé après une grossière faute de Nicholas Opuku.
Maïga sur courant alternatif
Derrière le capitaine Matthieu Udol, il est le fidèle soldat du FC Metz et l’un des leaders de l’équipe de Laszlo Bölöni. Positionné en sentinelle, Habib Mäiga a été le symbole d’une équipe d’abord bousculée. Logiquement averti pour une accumulation de fautes et une main dans le visage d’Opoku (23e), l’Ivoirien n’a pas eu son rendement habituel même s’il a colmaté les quelques brèches dans l’entrejeu.
