Le FC Metz a montré de bien belles vertues face au RC Lens (2-1) au stade Saint-Symphorien. Cette 29e journée de Ligue 1 démarre parfaitement pour les Grenats grâce à cette troisième victoire à domicile de la saison.
Pour cette rencontre, László Bölöni a bousculé ses plans avec de nombreux changements. Maxime Colin, Sadibou Sané, Kévin van den Kerkhof et Kévin N’Doram sont de retour en tant que titulaire, tout comme Papa Amadou Diallo. On se dit que ces changements portent leur fruit avec cette incursion de Danley Jean-Jacques dans la surface. Sa mauvaise décision oblige Brice Samba à être vigilant au premier poteau (2e). Malheureusement derrière, le FC Metz continue à faire parler ses maux. Sur une excellente passe en profondeur de Jonathan Gradit, Alexandre Oukidja loupe sa sortie sur Wesley Saïd. L’arbitre n’hésite pas, ce sera un penalty pour les Sangs et Or, transformé par Florian Sotoca (0-1, 13e). Les Grenats peinent à la possession et restent dans leur moitié de terrain. Les rares incursions sont pourtant bonnes, à l’image de ce travail côté gauche de la part de Matthieu Udol et Papa Diallo. Ce dernier centre et trouve Arthur Atta qui remise sur Georges Mikautadze. Le Géorgien parvient à se retourner et envoie un missile en pleine lucarne (1-1, 34e). Peut-il s’arrêter en si bon chemin ? La réponse est non. Pressé par van den Kerkhof et N’Doram, Da Costa perd le ballon qui profite à Mikautadze qui ne se prie pas pour trouver le chemin du but (2-1, 45e+3). Metz est renversant et est devant après 45 minutes de jeu.
Au retour des vestiaires, les Grenats affichent un mental exemplaire et font le pressing. Cette physionomie permet à Georges Mikautadze d’armer une lourde frappe des 30 mètres boxée par Samba (48e). Mais le FC Metz a surtout su faire le dos rond, en allant chercher certaines occasions comme avec la tête de Diallo (62e), mais a aussi su se faire peur avec cette mésentente entre Oukidja et Sané, loin de la surface qui permet à Thomasson de tenter le lob, heureusement loin du cadre (63e). Le portier grenat s’est montré d’une importance capitale sur la frappe de ce même Thomasson en toute fin de rencontre (90e+3). Comme au match aller, le FC Metz s’impose d’un but d’écart face au RC Lens, mais recolle à la place de barragiste et regardera, une nouvelle fois avec attention, les autres résultats.
On a aimé
- Le doublé de Georges Mikautadze : déjà la semaine dernière, le Géorgien avait trouvé le chemin des filets par deux fois. Cette fois-ci encore, le numéro 10 y est allé de ses deux réalisations (34e, 45e+3). La célébration dont on ne se lasse jamais.
- L’espoir prend de l’ampleur : après deux claques face à Monaco (2-5) et Brest (4-3), le FC Metz se relance, à domicile, dans la course au maintien. Désormais, les yeux seront rivés vers les autres résultats, mais ça, on en a l’habitude maintenant.
On n’a pas aimé
- La folie d’Alexandre Oukidja : une première faute amenant le penalty transformé par Florian Sotoca (13e) mais surtout un lob qui a bien failli refroidir le Stade Saint-Symphorien. Heureusement, plus de peur que de mal.
- Le coaching de László Bölöni : des joueurs à bout de souffle, à terre. Le FC Metz a tiré la langue et n’a pas été aidé par son entraîneur qui a peiné à réaliser des changements. Cette fois-ci, c’est passé, mais de nombreuses fois, cela a causé du tort aux Grenats. .
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