Les syndicats se sont mobilisés devant la DSDEN et appellent au boycott pour la généralisation des évaluations nationales dans les primaires.
Ils étaient une vingtaine à se rassembler devant la DSDEN (Direction des Services Départementaux de l’Éducation Nationale). Quelques jours après la rentrée, les syndicats appellent au boycott d’une des mesures phares du choc des savoirs : la généralisation des évaluations nationales.
Une mesure qui « dénature le métier d’enseignant » et qui « stigmatise davantage les élèves », selon les syndicalistes.
Ils refusent de soumettre les élèves à ces évaluations, des tests qui doivent être réalisés à partir de cette semaine, et qui permettrait de repérer les faiblesses et de prévenir les difficultés d’apprentissage en français et en mathématiques. Des questions à choix multiples (QCM) sont données aux élèves du CP au CM2, étalées sur 65 pages. À l’issue de cette évaluation, le professeur devra rentrer l’ensemble des items de ses élèves sur un site du Ministère. Les résultats sont ensuite analysés par un algorithme et donnés à l’enseignant.
Initialement, ces évaluations étaient réalisées en CP, CE1 et CM1, et sont désormais généralisées à tous les niveaux de l’école élémentaire. Une méthode contestée par les syndicats enseignants, qui protestent contre une politique éducative du choc des savoirs.
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