Le dispositif « Demandez Angela », pour aider les femmes victimes de violences ou de harcèlement de rue, a été inauguré à Metz.
Comme dans 13 villes du Grand Est, le dispositif « Demandez Angela » s’est implanté à Metz cette semaine. Le but : proposer des « espaces de bienveillance » dans des commerces ou associations (une cinquantaine à Metz au total) où les victimes d’agressions ou de harcèlement de rue peuvent s’abriter et trouver un lieu de repos, de prise en charge et d’écoute « sans distinction d’âge, de genre ou de condition ». Pour cela, les partenaires ont obtenu une formation et une aide de la part de la région et de la ville de Metz afin d’obtenir des conseils et supports d’aides, et notamment un macaron qui est apposé à la vitrine.
Originaire de Metz, la conseillère régionale déléguée à l’égalité Femme / Homme, Sylvie d’Alguerre, a constaté les bonnes pratiques de la ville de Metz en marge de ce dispositif, comme les places de parking pour les femmes déjà mises en place, ou les 6100 porte-clés d’alerte. « L’idée n’est pas de dire que les centre-villes comme celui de Metz ne sont pas sûrs, mais de mettre la lumière sur un réseau local de bienveillance. On fait rentrer la ville dans cette chaîne de bienveillance et on dit : ‘ce macaron montre que nos commerçants prennent soins de leurs clients' », explique l’élue.
Une cartographie recensant tous les commerces participants sera bientôt mise en ligne. Les commerçants, eux, sont invités à se porter aussi candidat pour intégrer ce dispositif « Demandez Angela ». La ville continue le démarchage et distribuera en novembre une plaquette de gestes réflexe, de questions simples lors de la prise en charge de victimes, et de numéros à contacter, en lien avec les autorités locales. Selon la région, deux vies au moins ont déjà été sauvées par ce dispositif présent notamment à Longeville-lès-Metz, Montigny-lès-Metz ou Forbach en Moselle.
