À 96 ans, Jean-Marie Le Pen, fondateur du Front National, est décédé ce 7 janvier 2024. Réactions des élus du Rassemblement National en Moselle.
« Entouré des siens, il a été rappelé à Dieu ce mardi à 12H00 », annonce la famille de Jean-Marie Le Pen dans un communiqué. Alors que le fondateur du Front National est décédé à l’âge de 96 ans, en Moselle, les membres du parti rebaptisé Rassemblement National en 2018, regrettent le disparu.
Sur X, anciennement Twitter, Laurent Jacobelli, député de la 8ème circonscription de Moselle et vice-président du groupe Rassemblement National à l’assemblée, témoigne son soutien à la famille de celui qui « fut un précurseur, un lanceur d’alerte ».
Courageux, patriote et visionnaire, Jean-Marie Le Pen nous a quitté.
Contre vents et marées, ce pupille de la Nation, véritable tribun à toujours eu a cœur de défendre les Français et le France.
Il fut un précurseur, un lanceur d'alerte.
Toutes mes pensées à sa famille et à…— Laurent Jacobelli Ⓜ️ (@ljacobelli) January 7, 2025
Alexandre Loubet, également député en Moselle, estime quant à lui que la France perdrait « un serviteur acharné (…) un tribun hors pair », sur son compte X. L’élu régional Olivier Bauchat déplore le départ d’un homme « doté d’une intelligence et d’un courage politique hors norme ».
Tribun visionnaire et engagé, doté d'une intelligence et d'un courage politique hors norme, Jean-Marie Le Pen nous a quitté ce jour.
Il a déjà marqué l'histoire de notre France qu'il chérissait tant.
Ayons une pensée pour sa famille et ses proches.#RIP pic.twitter.com/NOIEGevyci— Olivier Bauchat Ⓜ️ (@bauchat) January 7, 2025
J-M Le Pen, en tête des élections en Moselle en 2002
Controversé, notamment en raison de ses propos répétés réfutant l’existence des chambres à gaz ou encore des incitations à la haine raciale (faits pour lesquels il fut condamné), la figure de l’extrême droite avait obtenu le soutien des Mosellans lors de l’élection présidentielle de 2002. Au premier tour, Jean-Marie Le Pen obtenait ainsi 23,67% des voix, devant Jacques Chirac (18,99%) et Lionel Jospin (14,49%). Lors du second tour, le 5 mai 2002, le leader du Front National obtenait 114 584 voix en Moselle, contre 408 858 pour son opposant Jacques Chirac (78,21%).
Une disparition qui marque un tournant dans le paysage politique
C’était le dernier survivant d’hommes politiques qui avait fait la guerre
Philippe Poirier, professeur de Sciences Politiques spécialiste de l’extrême droite
