Les médecins généralistes tirent la sonnette d’alarme. Au Ban-Saint-Martin, un cabinet recense ce qui lui reste en masques : deux boîtes de cinquante pour trois médecins et une secrétaire, sans compter les patients qui devraient dans l’idéal aussi en porter en salle d’attente. Au rythme d’un masque efficace durant 4 heures, le cabinet pourrait ne plus pouvoir recevoir de patients d’ici 10 jours.
Pourtant le cabinet a fait part de la situation à l’Agence Régionale de Santé et au Ministère de la Santé, qui restent sans réponses pour le moment. Quelques boîtes de masques chirurgicaux leur ont été donné par un cabinet dentaire voisin, mais leur cas n’est pas isolé. De plus en plus de médecins disent craindre une pénurie de masques.
Les masques FFFP2 (avec pièce faciale filtrante) sont plus étanches et destinés à protéger les soignants. Pour l’heure seuls des masques antiprojections ou chirurgicaux équipent ce cabinet.