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Coronavirus : l’occasion de réinventer le monde… Ensemble !

Face à une épidémie sans précédent, les initiatives solidaires se multiplient… Pour les coordonner, le gouvernement a lancé la plateforme « réserve civique » afin de soutenir les associations. Une entraide bienvenue que le CRI-BIJ de Moselle espère voir perdurer, après la crise. 

En ces jours difficiles, rythmés par le macabre décompte des décès liés au coronavirus, déjà 860 en France, la solidarité se réinvente… Partout, les initiatives citoyennes se propagent : confection de masques, garde d’enfants de soignants, transport de courses pour les personnes âgées…  Pour centraliser ces bonnes volontés, le gouvernement a lancé une plateforme dédiée, celle de la réserve civique. 

Depuis lundi, le CRI-BIJ prend contact avec les 13 000 associations de Moselle pour lister leurs missions prioritaires, voire urgentes car, privées de leurs bénévoles âgés, nombre d’entre elles sont démunies… « Il faut coordonner et mettre en lien les besoins et les disponibilités parce que sans un remplacement rapide, les activités essentielles des associations ne pourront plus se poursuivre », alerte Christine Poinsignon, la directrice du CRI-BIJ Moselle. 

Confinement oblige, la conjoncture actuelle nous invite à repenser nos sociétés, nos modes de fonctionnement, notamment en développant des outils collaboratifs.

« Je pense qu’à chaque fois, on va découvrir des situations et devoir trouver des systèmes, des solutions pour répondre aux problématiques qu’on va rencontrer. Il faut aller de l’avant, il faut qu’on se mobilise tous en respectant les règles de confinement et en retrouvant des valeurs citoyennes et d’engagement. C’est comme ça qu’on arrivera à traverser cette crise ».

Christine Poinsignon : «  Il faut que ça nous serve de leçon »

Au bord de la récession, dans une économie à l’arrêt, une nouvelle humanité semble germer… Comme si l’épidémie de coronavirus réveillait une conscience collective, prise au piège d’un monde qui va trop vite…  Pour Christine Poinsignon, cette crise doit être l’occasion de « rebondir collectivement pour reconstruire un monde meilleur ». 

« Je trouve que ça serait dommage d’oublier et de recommencer sa vie comme si de rien n’était. Parce que demain, on peut à nouveau être confrontés à ça et il faut que ça nous serve de leçon, qu’on réfléchisse et qu’on collabore… Pour moi le mot collaborer n’a jamais eu autant de sens. On est tous dans le même bateau et il faut qu’on rame dans le même sens pour pouvoir arriver sur une mer plus clame et plus saine aussi ».  

Reste à espérer que cet élan de générosité et de solidarité ne soit pas un chant du cygne…  

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