Une grève illimitée a été lancée par la CGT sur le site d’Ineos à Hambach, face à l’inquiétude concernant l’avenir du site de production.
Le mouvement a commencé ce lundi 24 février chez Ineos, et il n’est pas prêt de s’arrêter. Des débrayages, minimum une heure par semaine, sont prévus jusqu’à une durée indéterminée. Et ça sera une heure minimum, car la direction a demandé aux salariés de travailler une heure supplémentaire depuis cette semaine, a expliqué un délégué syndical de la CGT chez Ineos, à l’AFP. La cause de ce mouvement qui dure : l’inquiétude des syndicats concernant l’avenir du site de production des 4×4 Grenadier. Des conditions de travail dégradées, la faillite d’un fournisseur ou encore un manque de transparence de l’entreprise, les syndicats se mobilisent depuis plusieurs mois maintenant. Depuis la reprise en janvier, après trois mois de fermeture du site, le recours à l’intérim a été revu à la baisse. 11 intérimaires travaillent cette semaine, contre plusieurs centaines l’année dernière, affirme le syndicat.
La direction a assuré mettre tout en oeuvre pour assurer la pérennité du site de production du Grenadier et déplore le blocage de la voie publique par la CGT. Depuis lundi, les embouteillages n’en finissent plus du côté de Hambach, et les automobilistes ne sont pas prêts de voir la fin des ennuis. En attendant, les syndicats appellent à plus de transparence quant à l’avenir de l’usine, et par conséquent de leur emploi.
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Crédit photo : Cédric Kempf – Radio Mélodie
