L’association Atmo Grand Est a révélé ses conclusions : 3 900 décès liés à la pollution de l’air pourraient être évités dans le Grand Est.
Il y a bien des moyens de réduire la pollution de l’air : réduction du trafic routier, ou encore diminution des émissions industrielles. Des remèdes qui semblent trop peu utilisés dans le Grand Est, puisque 3 900 décès pourraient encore y être évités. Une récente étude de Santé Publique France, réalisée à l’échelle de l’Hexagone, montre une qualité de l’air médiocre dans la région. L’exposition aux particules fines PM2,5 et au dioxyde d’azote constitue un facteur de nombreuses pathologies chroniques, or ces particules sont présentes sur le territoire. Chez les enfants, 2 300 nouveaux cas de maladies respiratoires par an pourraient ne pas voir le jour. 15,8% des nouveaux cas d’asthme pédiatrique seraient évitables, et jusqu’à 5 600 nouveaux cas de maladies cardiovasculaires, respiratoires et métaboliques aussi. Si on constate une légère amélioration de la qualité de l’air au fil des années, les chiffres restent inquiétants, aussi bien dans le Grand Est qu’à l’échelle nationale. L’association Atmo alerte donc sur ces conclusions, jugées « alarmantes ».
Toute l’actualité du département de la Moselle à suivre en direct sur Moselle TV.
