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Place Publique veut aider les gauches à s’unir pour Metz en 2026

Place Publique, dont le coordinateur local est Xavier Bouvet, continue à croire à l’union de la gauche messine pour les municipales 2026.

Officiellement, les négociations sont au point mort. Les listes de la gauche messine semblent loin de l’entente cordiale. Officieusement, depuis plusieurs mois, les responsables de partis cherchent encore à faire une alliance pour les municipales de 2026. D’un côté le PS, dont la liste est conduite par Bertrand Mertz, de l’autre les Ecologistes et leurs alliés, avec Jérémy Roques. Et entre les deux, Place Publique, dont le négociateur Xavier Bouvet cherchait encore, aux côtés de Raphaël Glucksman à convaincre lors de sa venue à Metz.

Place Publique y croit toujours, malgré une tension qui augmente. Un travail collectif du parti, favorisant l’union, a été transmis ce week-end aux deux autres candidats actuels. Un livre blanc qui trace des valeurs (« social-démocrates, écologistes et européennes ») et une ligne directrice. « Dans un contexte de conflictualité croissante et de remise en cause du droit, nous défendons une culture du compromis démocratique et soutenons une gauche ouverte au sein du champ républicain », explique le manifeste.

Place Publique entend ainsi proposer un accord entre toutes les gauches (sauf LFI) autour de 5 thématiques : revitaliser le lien social et l’engagement civique par une politique associative vigoureuse, faciliter l’accès aux soins pour tous, adapter la ville au défi climatique, assumer la dimension métropolitaine et agir pour une véritable coalition grand-régionale et transfrontalière. Sur le papier, le programme s’entendrait bien avec les candidats en lice.

Sur le forme, il va falloir encore convaincre. Car à la gauche de la gauche, on estime que l’ouverture clamée par Bertrand Mertz, jusqu’au centre voire la Macronie, est incompatible avec la liste de Roques, qui a déjà rassemblé jusqu’aux communistes. Quant à LFI, qui atteste n’avoir jamais quitté la table des négociations de son plein gré, la seule demande est d’avoir Charlotte Leduc en tête de liste. Une première place réclamée par l’ancien maire de Thionville, accompagné de Dominique Gros et de certains anciens adjoints, qui a jeté récemment un pavé dans la mare en affirmant que Jérémy Roques était d’accord pour être n°3.

Jonathan Vaucher
Jonathan Vaucher
Journaliste Reporter d'Images / Présentateur

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