Ce matin, la fondation Abbé Pierre a mené des opérations coup de poing dans plusieurs villes de France pour alerter sur la situation des sans-abris : elle dénonce l’installation de dispositifs anti-SDF dans les villes et réclame l’accès à des logements à bas coût. 

A Metz, une équipe d’une dizaine de bénévoles a quadrillé le centre ville. Devant un cinéma, une grande banque et des magasins où ont été installés des dispositifs anti-SDF (grilles, vitres et plots) l’association a placardé des affiches réclamant le droit au logement. Une façon d’alerter sur la situation des personnes sans-abris.

Autre objectif : réclamer des mesures concrètes pour faciliter l’accès des personnes sans-abris au logement. Pour la responsable Grand Est de la fondation Abbé Pierre : il ne faut pas uniquement proposer de l’hébergement d’urgence mais faciliter l’accès à des logements à bas coût.

« On considère toujours qu’il faut passer par de l’hébergement, une personne sans-abri doit être hébergée et après seulement elle pourra être logée si elle a fait ses preuves, nous ne sommes pas d’accord, il existe d’autres solutions. Il faut une vraie volonté politique pour mettre à disposition des logements avec des loyers accessibles et on sait que cela peut marcher et que si on le voulait on pourrait ne plus avoir de personnes sans-abris dans les rues de France, nous sommes la 5ème puissance mondiale. » Véronique Etienne, responsable Grand Est de la Fondation Abbé Pierre

A Metz, 8000 logements seraient vacants selon une dernière étude de l’INSEE.

Le chanteur de 74 ans s’est éteint dans la nuit de mardi à mercredi suite à un cancer des poumons. Au cours de sa riche carrière, Johnny Hallyday s’est produit à de nombreuses reprises en Lorraine. De Villerupt à Remiremont en passant par le stade Marcel Picot à Nancy en 2003 et le stade St-Symphorien. 

Johnny Hallyday a su gagner le coeur des lorrains au cours de sa riche carrière. Entre 1970 et 2017, il chante notamment à Villerupt, Remiremont, Nancy ou Metz. Avec des points d’orgues : un concert géant dans l’enceinte du stade Marcel Picot de Nancy en 2003 et au stade St-Symphorien de Metz.

Un autre épisode lorrain a marqué Johnny Hallyday en 1979. Après un concert à Metz, le rockeur est kidnappé par des sidérurgistes d’Arcelor Mittal. Ces derniers, dont les emplois sont menacés, lui font visiter le site industriel près de Longwy.

Le Lorrain Georges Lang, grande voix de RTL, s’est également exprimé cette nuit : « C’est peut être le moment le plus pénible de ma vie professionnelle, devoir annoncer aux côtés de Olivia Leray en pleine nuit à 3h du matin sur #RTL le décès de Johnny Hallyday. Notre icône, notre Elvis n’est plus. J’ai eu beaucoup de mal à faire cette annonce, la gorge serrée. » 

Les bénévoles du Secours Populaire devront préparer les fêtes sans gaz, ni électricité, le tribunal de Thionville ne rendra sa décision que le 19 décembre prochain dans l’affaire qui l’oppose à la mairie d’Hayange.

Tout commence le 13 octobre 2016 lorsque la municipalité FN d’Hayange coupe le gaz et l’électricité à l’association caritative qui porte plainte contre la mairie. Pour l’avocat de Fabien Engelmann, la municipalité a tout simplement arrêté de payer, une décision pleinement justifiée.

 » La municipalité est dans son bon droit, on a une association qui occupe sans droit, ni titres des locaux de la commune. Contrairement à ce qui est dit en face, on n’a pas coupé l’électricité et la gaz, le maire a décidé de cesser de payer ça, l’électricité et le gaz c’est à l’association de le prendre en charge  » Paul Yon, avocat de la défense.

L’association présente à Hayange depuis 40 ans, occupe depuis 2005 des locaux prêtés par la mairie mais aucune convention n’a jamais été signée entre les parties concernées. Un accord tacite que dénonce aujourd’hui la mairie.

Pour l’avocat de l’association, Maître Gérard Taieb, il s’agit d’une expulsion déguisée. L’association se dit prête à payer le gaz et l’électricité si besoin mais dénonce une décision violence mûe par des considérations idéologiques et politiques

 « Quand un propriétaire qui n’est pas muni d’un jugement d’expulsion force ses locataires à partir en coupant les fluides, l’électricité, le gaz, ce sont des voyous « 

La présidente du secours populaire dénonce une discrimination.

 » On a un maire qui nous dit non vous ne pouvez pas recevoir cette catégorie de personnes, parce que mon idéologie à moi ne le supporte pas, un maire qui nous accuse d’avoir un local qui n’est pas assuré, des opinions politiques, bien sûr des opinions politiques on en a, mais on ne fait de politique, on n’entre pas dans l’arène politique. « 

Les restos du coeur également présents dans les locaux ont eux pu régulariser leur bail. Même si le secours populaire obtient gain de cause, l’association pourrait faire l’objet d’une éventuelle procédure d’exclusion dans les prochains mois.

 » La question de rester dans les locaux est indépendante de l’électricité et du gaz, c’est le maire qui décidera s’ils restent dans les locaux ou non. » Maître Paul Yon, avocat de Fabien Engelmann.

Très critiqué lors de son lancement en 2013, le Mettis semble aujourd’hui rentré dans les habitudes des Messins : en un an sa fréquentation a grimpé, plus 8,5% d’usagers à tel point qu’aux heures de pointe, ces bus à haut niveau de service sont bondés. Gain de temps, raisons financières (les employeurs assument 50% des abonnements de transport en commun), coût du parking, les motivations des messins sont nombreuses.

Et le Mettis n’est pas le seul à voir sa fréquentation augmenter. Depuis 2013, l’ensemble du réseau de transport en commun de l’agglomération, le Met, a bénéficié de nouveaux usagers : ce matin, la métropole a félicité la 20 000 000ème utilisatrice. Elle est un exemple pour la politique de développement des transports en commun : après avoir garé sa voiture dans un parking relais, elle emprunte chaque matin le Mettis pour se rendre à son travail. 

Un Mettis aujourd’hui victime de son succès : avec 30 bus à haut niveau de service tous en circulation, la ville manque de Mettis pour augmenter les cadences et songe au développement d’une troisième ligne : reste la question du coût et des travaux qui ont longtemps embarrassé les Messins. En attendant, la ville souhaite améliorer les lignes de transport en commun existantes grâce notamment à des couloirs de circulation spécifiques.

Pour information, rappel des tarifs sur les lignes  : les enfants âgés de moins de 6 ans et accompagnés d’un adulte voyagent gratuitement (dans la limite de 2 enfants par adulte). Au-delà, les enfants supplémentaires doivent être munis d’un titre de transport.

Un Billet Sans Contact est valable 1h à partir de la 1ère validation, aller-retour et correspondances autorisés. A valider à chaque montée dans un bus ou METTIS, y compris en correspondance.

Chaque année, début décembre, de nombreuses manifestations sont organisées un peu partout en France dans le cadre du Téléthon. En 2016, 92 millions d’euros ont été récoltés avec une question qui revient parfois : à quoi servent ces dons ? 

Des dons utilisés pour soutenir les familles de malades mais aussi et surtout pour financer la recherche et le développement de thérapies : c’est le rôle de Généthon, premier laboratoire français de recherche, installé en région parisienne. La première étape c’est donc la recherche et cela coûte cher d’autant qu’entre les premiers essais sur les souris et les premiers tests cliniques sur l’homme, cette phase peut durer une dizaine d’années. En 2018, après six ans de travaux, sera lancé le tout premier essai sur l’homme dans le cadre de la thérapie des maladies de la rétine.

Si la recherche a un coût, c’est aussi le cas de la production de médicaments de thérapie génique ou cellulaire. Par exemple, dans le cadre de la myopathie, une dose peut coûter jusqu’à un million d’euros. Objectif des chercheurs : produire en grande quantité et surtout à faible coût c’est le rôle du laboratoire Yposkesi, premier laboratoire entièrement consacré à la production de médicaments pour des maladies rares et financé lui aussi grâce aux dons du Téléthon.

Nous avons pu nous rendre à Evry, véritable plateforme de recherche et de développement accompagnés d’une équipe de bénévoles de Moselle Est.

Une entreprise française, filiale du groupe allemand Renz a lancé depuis le mois de janvier des boîtes aux lettres connectées. Elles permettront de faire livrer colis et courses chez soi sans avoir à les réceptionner.
Toutes les explications avec le reportage de Kim Hammerschmidt.

Le démantèlement du camp de Blida ne stoppe pas pour autant l’afflux de migrants. Une soixantaine de demandeurs d’asile est arrivée depuis vendredi 1er décembre, à Metz. Certains ont été pris en charge par le Samu social, d’autres ont passé une nuit dehors. En l’absence d’action de l’Etat, le collectif Mosellan de Lutte contre la Misère a réquisitionné samedi un gymnase du centre ville messin : plus d’une vingtaine d’adultes et autant d’enfants dont un bébé de 2 mois y ont résidé le temps du week-end. Ils sont originaires des Balkans, mais aussi d’Arménie et du Kirghizisthan. 

Depuis 17h, lundi 4 décembre, les services de la préfecture et du samu social étaient sur place : les familles avec enfants ont été pris en charge et évacués vers les centre de loisirs d’Arry. Les personnes seules, ont en revanche rejoint l’ancien Lycée Poncelet de Metz. Les bénévoles humanitaires sont restés mobilisés pour s’assurer que tous seraient à l’abri.

Chantal Muszynski du collectif Mosellan de Lutte contre la Misère se bat pour que ces migrants bénéficient d’un hébergement inconditionnel et immédiat.

La jeunesse du département de la Moselle avait rendez-vous samedi aux Arènes de Metz : danseurs, chanteurs, humoristes mais aussi sportifs et acrobates… plus de 500 jeunes ont fait leur show. Objectif de la manifestation organisée par les Conseillers départementaux Juniors : mettre sur le devant de la scène d’incroyables talents.