Visite guidée avec ce reportage de Kim Hammerschmidt.
Surveillants pénitentiaires, taxe inondation, FC Metz, Dumb Type, Les animaux de Julie…
Ce matin encore, dès 6h, les surveillants pénitentiaires de la maison d’arrêt de Metz-Queuleu ont bloqué l’accès à la prison pour le cinquième jour consécutif. Le mot d’ordre : personne n’entre ! Résultat, l’équipe de jour n’a pas encore pu prendre son service, paralysant le fonctionnement de l’établissement : « Dans notre métier si on impacte pas la population pénale on n’est pas entendu », explique Faouzi Kolli, délégué syndical UFAP Metz. Un énième blocage qui traduit le malaise profond des agents.
« On ne demande rien d’autres que de pouvoir faire notre travail en sécurité » Faouzi Kolli
Toutes les informations dans ce reportage signé Orianne Valloo.
FC Metz de Gala, Ski, Airstrip, Fergessen…
Dans un communiqué de presse envoyé hier aux rédactions locales, la Région Grand-Est explique être « prête à accompagner chaque repreneur qui la sollicitera » pour soutenir Ascométal, en redressement judiciaire depuis novembre dernier. Selon les informations du Républicain Lorrain, le groupe indien Liberty House, l’un des potentiels repreneurs, exigerait 8 millions d’euros du Président Jean Rottner.
Dans six jours, de candidats à la reprise d’Ascométal, Liberty House ou Schmolz-Bickenbach passeront au statut de repreneur officiel du groupe. En grave difficulté financière et placé en redressement judiciaire par le tribunal de Strasbourg, le groupe spécialisé dans les aciers spéciaux emploie 1500 salariés en France. Dans la Région Grand-Est, Ascométal compte deux sites, à Custines (Meurthe-et Moselle) et à Hagondange (Moselle). 510 lorrains qui espèrent sauvegarder leurs emplois à l’issu des transactions du mercredi 24 janvier.
DEUX REPRENEURS EN LICE : LIBERTY HOUSE, LE MIEUX PLACE
Depuis plusieurs semaines déjà, deux groupes se sont positionnés : le géant suisse Schmolz et Bickenbach, qui a précisé son offre de rachat à 195 millions d’euros, dont 64 millions investis dans l’outil de production sur les quatre prochaines années. Le groupe helvète avait annoncé ne pas souhaiter conserver le site de Fos-sur-Mer. Il a fait machine arrière depuis. En revanche, Ascoval, la joint-venture qui appartient à Ascométal et Vallourec, n’interesse pas Schmolz sur le long terme mais s’engage à aider le site de Saint-Saulve (Hauts-de-France) pendant 18 mois.
En face, se dresse un adversaire de poids : Liberty House. Le groupe indo-britannique met gros sur la table : 300 millions d’euros, dont 100 millions d’investissements. A l’heure actuel, il s’agit du dossier le plus étoffé, car Liberty House s’engagerait à reprendre Ascoval.
LA REGION GRAND-EST PRETE A INVESTIR
Dans chaque région touchée par la banqueroute d’Ascométal, les autorités publiques ont été sollicitées par les différents repreneurs.
Dans l’Est, le président de la nouvelle Grande Région a été très clair dans un communiqué de presse envoyé à toutes les rédactions locales.
« La Région est soucieuse de garantir l’avenir de tous les emplois ainsi que la pérennité des sites à long terme. »
En contact avec Bruno le Maire, ministre de l’Economie et des Finances, ainsi qu’avec ses homologues Présidents de Région, Jean Rottner s’est dit très attentif à chaque offre de reprise.
« Il est urgent de dépasser les grands discours sur l’industrie, d’être concret et pragmatique. La première des priorités régionales, est l’emploi, et mobilise notre énergie au quotidien. »
Selon nos confrères du Républicain Lorrain, Liberty House est pour l’instant le seul groupe en lice à avoir exigé dans le Grand-Est, une aide financière à hauteur de 8 millions d’euros. A l’heure actuelle, nous ne savons pas encore si Jean Rottner a cédé face aux exigences du groupe indien.
Selon le calendrier prévu par la justice, demain soir, Schmolz et Liberty House devront remettre sur la table leurs nouvelles propositions d’achat. Affaire à suivre…
Le FC Metz a régalé ses supporters hier soir à Saint-Symphorien. Les Grenats, possédés, ont humilié une pâle équipe de St-Etienne sur le score de 3 à 0.
Le résumé du match avec Arnaud Caël.
La première demi-heure a donné le ton de cette rencontre de la 21e journée de Ligue 1. Dès la 13e minute, les messins obtiennent un penalty suite à une faute du gardien stéphanois sur la nouvelle recrue Milicevic. Emmanuel Rivière transforme. Son 4e but de la saison. Trois minutes plus tard, Mathieu Dossevi est à la conclusion d’une magnifique action collective pour assurer le break (2-0). On en reste là à la mi-temps.
Les Grenats ne flanchent pas au retour des vestiaires. Ils parachèvent leur oeuvre grâce à la tête de Nolan Roux (3-0). Un véritable feu d’artifices. C’est le 7e but de la saison pour l’ancien joueur de St-Etienne (le 5e de la tête).
Ce nouveau succès à domicile permet aux joueurs de Frédéric Hantz de revenir à cinq points de Toulouse, mais surtout à six longueurs du barragiste Troyes. L’opération « maintien miraculeux » suit son cours mais devrait se compliquer dès dimanche avec un déplacement chez le champion de France en titre Monaco. Ensuite, Nice se présentera à St-Symphorien. Mais avec ces Grenats, tout devient possible.
Fabrice Bisignano est photographe à Metz. Depuis quelques années, il explore une technique de prise de vue étonnante : le light painting. La technique repose sur l’utilisation de sources lumineuses, comme une lampe de poche, pour dessiner des formes pendant la prise de vue.
Un reportage signé Kim Hammerschmidt.
Place à la musique avec la découverte d’une salle de concert atypique. Elle s’appelle « Airstrip », elle se trouve à Waltembourg, à deux pas de Sarrebourg en Moselle, et elle accueille des groupes de musique de tout ordre. En tous cas, une chose est sure, c’est une salle pour le moins particulière car son propriétaire, Vincent Muscler y a installé deux avions de chasse.
Jean-François Ambroise nous explique ce projet novateur.
Depuis 1991, le logiciel Tv Paint Développement ne cesse de gravir les marches dans le monde très fermé de l’animation. Fondé à Metz par Hervé Adam, ce programme est aujourd’hui l’un des derniers programmes de ce genre distribué sur le marché mondial.
Un reportage de Timothée Girard:
Utilisé pour la pré-production, la production ou l’animation, TV paint est distribué dans plus de 70 pays à travers le monde. Réalisateurs, producteurs ou studios d’animations, y compris parmi les plus grands, sont friands de ce programme. Forte d’une vingtaine d’employés, cette société ne cesse d’innover afin de garder sa place de leader au sein des développeurs de programmes dédié à l’animation en 2D.
En 2010 déjà, l’entreprise avait reçu le prix « Coup de coeur » du trophée Lorraine Export décerné par la Chambre du Commerce de l’Industrie de la Région Lorraine. Le 3 Février prochain, un nouveau trophée viendra renforcer leur collection et non des moindres puisqu’il s’agit du plus prestigieux de la profession.
Ce prix, appelé Ub Iwerks, en hommage à l’animateur du dessin du même nom, connu pour son travail avec Walt Disney, est décerné chaque année à l’entreprise ou la personnalité qui a le mieux contribué à l’industrie de l’animation grâce à ses travaux et avancées technologiques.
C’est le rendez-vous incontournable pour les amoureux des bonnes mousses dans la région. Tous les deux ans, Richemont accueille, et ce depuis 1998, le salon brassicole « Richement Bière ». Un salon qui fait la part belle aux brasseurs artisanaux de la Grande Région depuis 20 ans, et qui prend ses quartiers ce samedi 20 et dimanche 21 janvier dans le village mosellan. Au programme, des dégustations de bières bien sur avec plus de 40 exposants venus de France et de Belgique, mais aussi des conférences, une démonstration de fabrication de pain à la bière, une exposition de bocks en verre et en grès, des jeux d’estaminets.
LE PROGRAMME DU WEEK-END :
Toutes les informations sur l’événement : Richement Bière
Série « Hôtellerie, Restauration – Mon Métier, Ma Passion » Le MINI-DOC // C’est notre série de la semaine. Tous les mardis, direction le CFA et le lycée Hôtelier Raymond Mondon de Metz. Chaque année, 600 lycéens et 300 apprentis sont formés aux métiers de l’hôtellerie et de la restauration. Chef cuisinier, service en salle, commis de cuisine, chef pâtissier, directeur de restaurant, sommelier, le panel des métiers est large. Plus qu’un métier, c’est une passion.
Mardi dernier, les joueuses du Metz Handball (Officiel) ont investi les cuisines du lycée hôtelier pour s’affronter dans un concours culinaire, leurs commis ? les élèves en BTS du Lycée hôtelier.
Reportage signé Orianne Valloo
– CIGEO, FC Metz, TV Paint, Ligue Grand Est de Tennis, Mon métier, ma passion, Frac…
Juliette Armanet, Damso ou encore Sadek, la programmation 2018 de la cité musicale de Metz a été dévoilé. Très éclectique, elle explore toute les possibilités qu’offre les différentes salles de la cité musicale du pays messin.
Patrick Perrin, programmateur musical de la BAM et des Trinitaires explique: « sur ce premier trimestre 2018, on a effectivement une programmation très écléctique qui va du jazz au métal en passant par la chanson française, l’électro, le rock ou encore le hip hop… On travaille spécifiquement sur les musiques actuelles avec les styles différents que cela implique. »
Un reportage de Timothée Girard :
En plus des monuments de la musique actuelle, de nombreux groupes originaires de la région font leur entrée dans les grandes salles messines. C’est le cas de PVLSAR, qui, à travers un électro-pop teinté de rock, nous transporte grâce à une mélodie puissante que met en exergue la voix envoûtante de Boris Collin, chanteur du groupe.
Autre artiste messin mis à l’honneur par cette programmation, le Chapelier Fou. Mêlant violon et musique électronique, ce groupe est devenu l’un des artistes français se produisant le plus à l’étranger. Malgré leur succès, revenir jouer à domicile est toujours un plaisir. « C’est aussi la pression de revenir jouer devant ma famille et mes amis, mais cela reste bien évidemment un plaisir » nous confie Louis, l’instigateur du groupe Chapelier Fou.
Avec ce programme, la Cité Musicale est donc prête à entamer son premier trimestre 2018, au sein des trois salles de spectacles qui la compose. Aucun doute, cette année, avec toute cette diversité musicale, il y en a pour tous les goûts.
