Au lycée Saint-Exupéry de Fameck, la rentrée scolaire 2025 marque un moment particulier pour deux professeurs d’anglais. Erman-Sinan Yildirim, 26 ans, débute sa carrière avec enthousiasme et un brin d’appréhension. À ses côtés, Catherine Biondetti, 62 ans, vit sa dernière rentrée après 36 ans passés dans l’établissement.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.

L’un débute sa carrière, l’autre est sur le point de la terminer. « J’ai quand même bien les petits papillons dans le ventre », confie Catherine Biondetti, professeur d’anglais, à son nouveau collègue, Erman-Sinan Yildirim. Âgé de 26 ans, il fait ses premiers pas dans une salle de classe en tant qu’enseignant : « Ça fait du bien de se dire qu’après un bac+5, un concours national, c’est enfin là où j’espérais atterrir. » Pour sa première année scolaire, le professeur d’anglais, originaire de Paris, va gérer 7 classes de secondes et de premières au Lycée Saint-Exupéry de Fameck. « C’est beaucoup de préparation. J’ai quelques séquences de faites, mais je sais que je vais travailler tout au long de l’année. Honnêtement, je suis assez confiant. J’ai fait connaissance avec l’équipe pédagogique et ils sont tous présents les uns pour les autres, ce qui me met en confiance », confie le prof d’anglais.

« J’essaie de ne pas penser au fait que ce soit la dernière »

Elle, elle connaît l’établissement comme sa poche. Ça fait 36 ans que Catherine enseigne ici. Mais cette année, la rentrée a une saveur particulière : c’est la dernière de sa carrière. « J’essaie de ne pas penser au fait que ce soit la dernière. Je l’aborde comme toute rentrée, avec un tout petit peu de stress, des petits papillons positifs dans le ventre, mais également l’envie d’y aller », avoue-t-elle. Même après 39 rentrées scolaires, l’émotion et la passion sont toujours présentes pour l’enseignante de 62 ans : « Enseigner l’anglais, c’est
donner à tous les élèves la possibilité d’accéder à l’autre avec un grand A, à sa culture, à ses différences, et donc c’est leur donner l’accès aussi à la tolérance. Voilà, c’est ça qui me plaît fondamentalement dans l’exercice de mon métier. » Que ce soit la première ou la dernière fois, une chose est sûre, les deux professeurs d’anglais vivent une
rentrée scolaire riche en émotion.

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Les élèves de l’école élémentaire Jean Moulin de Metz ont effectué leur rentrée scolaire ce lundi matin entre stress et excitation. Une journée marquée par la présence de la municipalité, venus rappeler la gratuité des fournitures scolaires.

Sourires timides, cartables colorés et petits pas pressés… Ce lundi matin, les élèves de l’école élémentaire Jean Moulin ont retrouvé le chemin des classes après deux mois de vacances. Après l’ouverture des portes, et la traditionnelle recherche des classes, chacun a pris place auprès de son enseignant.
Dès les premières heures, les élèves de Jean Moulin ont eu de la visite : le préfet de la Moselle et le maire de Metz ont tenu à être présent pour leur souhaiter une bonne rentrée. L’occasion aussi et surtout pour le maire de Metz de rappeler la mise en place de la gratuité des fournitures scolaires pour cette année. « Je tiens absolument à ce que tous les enfants aient un équipement complet à la rentrée (…). On fait économiser de l’argent aux parents parce que les achats groupés sont beaucoup moins chers comparés aux achats individuels », a expliqué François Grosdidier. Pour les parents « c’est une bonne initiative » dans un contexte économique ou tout est « de plus en plus cher ».

Au-delà de Metz, l’enjeu est plus large : 367 142 élèves effectuent leur rentrée ce lundi dans le Grand Est. De nouvelles dispositions pédagogiques sont mises en place cette année pour accompagner les élèves comme « l’introduction des fractions en mathématiques dès la classe de CE1 » , des cours d’éducation à la vie active et relationnelle mais aussi le renforcement des évaluations de début d’année pour plus de 129 600 élèves des écoles élémentaires.

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L’heure de la rentrée a sonné à l’école Victor Hugo de Thionville. Les enfants ont retrouvé les bancs de leur classe, accueillis par les élus.

Devant l’école élémentaire Victor Hugo, à Thionville, parents et enfants attendent la sonnerie. Après deux mois de vacances, l’heure est venue de faire sa rentrée. « C’est sa rentrée en CP, il va de nouveau être le plus petit de l’école », sourit ce papa. Dylan, son fils, est encore dans ses bras. Mais ce dernier assure que « ça va », le réveil n’a pas été trop douloureux. 

Première rentrée pour certains, une habitude pour d’autres, les 173 enfants seront répartis dans les 8 classes de l’école primaire. « Ça va leur faire du bien de retrouver un rythme », confie une maman. 

À l’intérieur de l’établissement, les parents ne sont plus les bienvenus. À la place, ce sont les élus qui accueillent les enfants. « Qu’est ce que vous voulez faire plus tard ? », « Est-ce que vous aimez l’école ? », ou encore « Comment étaient les vacances? », le maire, Pierre Cuny, est passé dans toutes les classes pour discuter avec les enfants.

Le personnel enseignant a lui aussi retrouvé le chemin des cours, et les maîtresses sont parfois plus stressées que les enfants. « C’est vrai que c’est toujours un peu stressant, j’ai mal dormi et je n’ai pas beaucoup mangé ce matin », s’amuse Louise, enseignante. Même la directrice est d’accord. « On a toujours le trac de la rentrée, c’est sûr, mais tout va bien se passer ! », assure Christelle Petermann. 

Pas de doute, l’année devrait bien se passer pour les écoliers de Thionville. 

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Le rassemblement évangélique Vie et Lumière, qui se tenait sur la base aérienne de Grostenquin, s’est officiellement achevé dimanche 31 août. Plus de 1 200 caravanes ont quitté les lieux.

Les derniers participants au rassemblement évangélique Vie et Lumière quittent Grostenquin. Depuis la fin du mois d’août, plus de 40 000 personnes s’étaient rassemblées sur le site pour cet événement, qui s’est officiellement clôturé dimanche 31 août. Résultat, plus de 1 200 caravanes ont regagné la route. L’opération, encadrée par plus de 425 gendarmes, s’est déroulée sans incident. Seules trois consultations ont eu lieu au centre de santé et les sapeurs-pompiers n’ont pas eu d’intervention, contre 54 lors de l’édition 2023. Ce dimanche soir, il reste encore près de 600 caravanes sur le site, selon la préfecture de la Moselle. La base aérienne est en cours de nettoyage par l’association, avant d’être restituée à l’état initial d’ici la fin de la semaine.