Devant la cour d’assises de Metz, le ministère public a requis dix-huit ans de réclusion contre Maxime Friderich, 29 ans, accusé de meurtre en ayant poignardé son père lors d’une violente dispute familiale sur fond de drogue et de troubles psychiatriques.
« J’ai tué mon père. » Ce sont les premiers mots prononcés par Maxime Friderich quand les secours sont arrivés, le 7 janvier 2023, dans la maison familiale d’Heining-lès-Bouzonville, en Moselle. Ce jour-là, une violente dispute éclate entre le jeune homme et son père, Dominique, 59 ans. Trente coups de couteau plus tard, le drame se transforme en meurtre, d’après des informations provenants de l’AFP.
Touché à la poitrine, au visage et au dos, la victime succombe à un pneumothorax. Les enquêteurs relèvent aussi des blessures aux mains, signes qu’il a tenté de se défendre. Son taux d’alcoolémie, de 2,7 g/l, laisse entrevoir un climat d’alcool et de tensions familiales déjà bien ancré.
Son fils, lui aussi blessé, aurait tenté de mettre fin à ses jours après les faits. Revenu vivre chez ses parents quelques mois plus tôt, après la perte de son emploi dans un cabinet d’avocats au Luxembourg, Maxime Friderich s’enfonçait dans la dépendance et la paranoïa. Le cannabis, puis la cocaïne et les drogues de synthèse avaient peu à peu brouillé son rapport à la réalité.
Entre mars et août 2022, la police était déjà intervenue à trois reprises au domicile, alertée par les crises et les délires du jeune homme, qui effrayaient ses parents.
À la barre, l’expert psychiatre a rappelé que la consommation de produits psychotropes avait « altéré son discernement » sans pour autant l’abolir. Vendredi, devant la cour d’assises de Metz, dix-huit ans de réclusion criminelle ont été requis à son encontre pour meurtre.
(Crédit photo : DR)
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Etienne Anstett conduira la liste RN et UDR à Metz pour les municipales 2026, avec une ambition : être premier au premier tour.
C’est un Messin pur jus, peut-être un peu trop pour que ce soit vrai diront certains. Pour se présenter, le jeune homme de 26 ans, Etienne Anstett, parle de ses apéros au bar de la Com’, de sa naissance à Sainte-Croix ou encore de son abonnement en Est-Haute à Saint-Symphorien. Inconnu du grand public mais « nouvelle figure à la vision originale », il sera la tête de liste pour les municipales 2026 à Metz pour le RN, l’UDR « et ses alliés ». Entouré des grands pontes de l’extrême-droite locale comme les députés RN de Moselle ou l’ancienne candidate François Grolet, Anstett peut compter sur les soutiens des trois noms qui avaient circulé pour 2026 : Laurent Jacobelli, Jean-Louis Masson et Marie-Claude Voinçon.
En référence, celui qui se revendique du gaullisme cite Raymond Mondon, artisan (de centre-droit) pendant 23 ans de la destruction du vieux Metz pour certains, mais surtout de « mettre la ville sur la carte du monde », un de ses objectifs pour la capitale mosellane qui a « perdu les armées et sa place de capitale » ces dernières décennies. Le candidat prend exemple sur l’A4 obtenue par un Mondon devenu ministre respecté. 2026, ce sera l’année où les Messins « vont changer de vie » grâce à lui. Cet « anti-Grosdidier » pour Laurent Jacobelli n’a pas épargné le maire actuel, « qui ne représente pas la droite et qui a été condamné plusieurs fois » mais préfère parler des « problèmes » avant les personnes.
Metz, première ville pour le RN ?
Et ces problèmes, ce sont le pouvoir d’achat des ménages, la sécurité, dont il remet en cause le bilan de François Grosdidier, « un problème de propreté au-delà du centre-ville très médiatisé ». Et d’ajouter « le communautarisme de Metz » en évoquant la Grande Mosquée : « sur sa liste, il y a des représentants de certains pans communautaires. Je regrette aussi l’utilisation des deniers publics pour un lieu qui sera plus qu’un lieu de culte. Les Musulmans ont le droit d’avoir un lieu de culte mais cela doit être intégré à la République, et je pense que l’argent public peut être utilisé mieux que cela ». Enfin, le programme qui sera distillé au compte-goutte parlera aussi de la désertification commerciale de la rue Serpenoise avec « un outil » qui sera utilisé pour inciter juridiquement et techniquement à revenir en ville.
Et pour cela, le candidat annonce une liste notamment « experte » et citoyenne. Il annonce mettre en place la « plus grande consultation des Messins jamais organisée » via un formulaire en ligne qui sera traitée par les sympathisants pour ajouter « une bonne moitié » d’idées à son programme. Une liste composée d’un tiers de personnalités de la vie civile (syndicats, organismes), d’un tiers de politiques et… d’un tiers de citoyens, qui seront recrutés par une sorte de casting géant « s’ils sont patriotes et s’ils apportent des compétences, des expertises ».
Si la ville de Metz n’est pas réputée pour faire place nette aux extrêmes, la nouvelle figure du RN messin ambitionne d’être « premier dès le 1er tour » et s’ouvre aux LR et jusqu’au centre. Si la liste a fait son plus mauvais score en 2020, « la liste de Jordan Bardella a fait 24 % aux Européennes à Metz en 2024, c’est aujourd’hui le premier parti de la ville ». A ses côtés, Jean-Louis Masson (« pas solliciteur mais s’il a besoin de moi, je m’engage ») et Françoise Grolet (« je voulais lever le pied mais je suis là ») semblent déjà conquis par celui qui est passé par les grandes écoles parisiennes avant de faire des piges à la Cour des Comptes, la Banque de France ou au cabinet du préfet Laurent Touvet. Et le candidat de terminer « je préfère en effet être un inconnu notable qu’un mauvais connu ».
Le RN vise toute la Moselle Aux côtés d’Anstett, on retrouvait notamment Victor Chomard, ex-candidat RN dans la 3e circonscription aux législatives ou encore Fabien Engelmann, maire RN de Hayange. Mais aussi trois députés de Moselle. Si Laurent Jacobelli n’est « pas candidat à Metz ni ailleurs » pour 2026, Alexandre Loubet confirme « prendre part à l’élection », et avoir déjà investi 4 candidats dans son canton, dont deux noms restent à annoncer à Saint-Avold et Creutzwald. Du côté de Kévin Pfeffer, s’il n’est pas tête de liste il sera « 2e ou 3e à Stiring-Wendel, car nous devons avoir un ancrage sur le terrain même en étant député ».
Au programme du Zap : lauriers des collectivités, championnats de France de pâté-croute, ouverture du FRAC Lorraine, et nuit des châteaux !
Les collectivités récompensées
Les collectivités sont récompensées en Moselle ! La soirée des Lauriers des collectivités locales de Moselle s’est tenue au Tram, à Maizières-lès-Metz. Objectif : mettre en lumière et féliciter les initiatives prisent à l’échelle locale. La ville de Boulay-Moselle a notamment reçu le prix Environnement pour son action dans les énergies renouvelables.
Un Mosellan aux championnats de France de pâté-croute
Lui aussi pourrait bien être récompensé, mais pour son pâté en croute. Guillaume fait partie des 40 sélectionnés pour le Championnat de France de pâté-croûte. Une aventure qui sent la ruralité, la viande et surtout la fierté du territoire. Située à Baudrecourt, la boucherie La Maison Brabant a tout pour gagner !
Le FRAC Lorraine rouvre ses portes
Ça y est ! Après des mois de travaux, le FRAC Lorraine rouvre ses portes ! La nouvelle exposition, Devant la douleur des autres, investit les lieux et s’intéresse à la figure du témoin. Du samedi 17 octobre au 1er février, vous pourrez retrouver les oeuvres de Hamishi Farah. L’occasion de revenir au musée.
La nuit des châteaux pour découvrir le patrimoine autrement
On termine ce Zap avec un événement qui devrait ravir les amateurs de patrimoine. La nuit des châteaux, ça commence ce soir un peu partout en Moselle. Vous pourrez par exemple visiter le château de Luttange sous un autre jour ce 18 octobre. Déambulant de salles en salles à la rencontre de spectacles vivants, vous aurez droit à une découverte originale. Pensez à réserver vos billets.
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En ce mois d’octobre, la Sécurité sociale fête ses 80 ans, dans un contexte budgétaire compliqué.
La Sécurité sociale fête ses 80 ans ce mois-ci. Un anniversaire célébré dans un contexte économique tendu. Depuis la période du Covid, la France et la Sécurité sociale étaient parvenues à réduire le déficit financier. Mais depuis deux ans, ce déficit réaugmente dans un contexte où le gouvernement Lecornu cherche à réduire la dette publique et, par conséquent, certaines aides.
Le fameux « trou de la Sécu » n’a jamais été aussi concret. Depuis deux ans, la dette repart à la hausse : près de 22 milliards d’euros de déficit sont attendus cette année. Pour tenter de combler ce manque, le gouvernement Lecornu envisage de toucher à plusieurs leviers de la Sécurité sociale.
Mais quelles sont les mesures que le gouvernement compte entreprendre ? Elles sont nombreuses : gel des prestations sociales, augmentation des franchises médicales, restrictions sur les arrêts maladie, ou encore suppression de certaines niches sociales. En résumé, l’objectif est d’assurer la soutenabilité du système de l’assurance maladie.
La France consacre 12 % de son PIB aux dépenses de santé, ce qui la place au troisième rang mondial, derrière les États-Unis et l’Allemagne.
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Jérôme Bergerot reçoit Romain Piquard, Responsable opérations acquisition – amélioration chez Vivest, pour présenter deux nouveaux projets immobiliers destinés à améliorer le cadre de vie des étudiants et des seniors.
Des initiatives qui illustrent l’engagement de Vivest en faveur d’un logement accessible, adapté et durable pour tous les publics.
Les Grandes Gueules, diffusées sur RMC, ont investi nos locaux ce vendredi pour une émission spéciale, symbole de réconciliation.
Le défi est relevé ! Les Grandes Gueules de RMC sont venues enregistrer leur émission sur notre plateau. Une émission hors les murs, qui permet de réconcilier Parisiens et Messins, et de mettre en lumière la Moselle.
Au sein même de Moselle TV, ils ont pu débattre comme à leur habitude. Une collaboration inédite, entre un média national et notre chaîne locale. « On adore tourner hors les murs, confie Alain Marschall, et j’ai hâte d’aller discuter avec les Messins. »
Une collaboration, née d’une histoire particulière. Après s’être allègrement moquées de Metz lors d’une émission, Les Grandes Gueules ont finalement relevé le défi lancé par Le Républicain Lorrain : venir dans notre ville, et la découvrir. « On a bien fait de se moquer de Metz, s’amuse Olivier Truchot, on attendait que la ville nous invite et c’est effectivement un bel endroit où je reviendrai. »
Le public lui aussi était présent. Une fierté pour les Mosellans, mis en lumière à l’échelle nationale. « Metz c’est la plus belle ville, et je suis sûre qu’ils l’ont adoré », assure une femme dans le public. Pas de doute, Les Grandes Gueules reviendront, au moins pour finir leur visite.
En tout cas nous voilà réconciliés, Les Grandes Gueules sur Moselle TV, c’est chose faite ! Vous pouvez retrouver cette émission spéciale sur le site RMC Story.
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Ugo Humbert s’est qualifié en demi-finale du tournoi de Stockholm en venant à bout de Lorenzo Sonego.
C’est un duel entre anciens vainqueurs du Moselle Open qui s’est tenu ce vendredi à Stockholm. Dans le cadre du tournoi indoor, le mosellan Ugo Humbert et l’Italien Lorenzo Sonego se sont rencontrés avec une ambition similaire : se qualifier en demi-finale du tournoi et engranger de la confiance.
Les deux hommes ne se sont laissé que peu de répit dans le premier set, se rendant coup pour coup jusqu’au tie-break remporté par l’italien (6-7). Dans le deuxième acte, Ugo Humbert s’emparait du service adverse mais manquait de peu de se faire débreaker avant finalement de dérouler pour l’emporter avec un set blanc (6-0). Le troisième set ressemblait plus au premier, avec un échange d’amabilité de jeu de service en jeu de service, mais finalement c’est une accélération fatale de l’ex-numéro 1 français qui mettait fin au match : 6-7, 6-0, 6-3.
Grâce à cette victoire, Ugo Humbert atteindra donc la demi-finale du tournoi de Stockholm, engrangeant au passage de précieux points à l’ATP. Au prochain tour il devra affronter le vainqueur du match entre Holger Rune et Tomas Martin Etcheverry. Pour rappel, le mosellan doit absolument performer en cette fin de saison pour maintenir son classement mondial. À la fin du mois il devra défendre le 650 points de la finale disputée au Masters 1000 de Paris en 2024. Son nom est également inscrit à la start list de la toute dernière édition du Moselle Open, du 1er au 07 novembre 2025.
Ce vendredi midi, le Mosellan Ugo Humbert affronte l’Italien Lorenzo Sonego pour tenter de décrocher une place en demi-finales du tournoi indoor de Stockholm.
Quelques semaines avant de participer au dernier Moselle Open de l’histoire, le Messin Ugo Humbert dispute actuellement le tournoi de Stockholm. Cette compétition est par ailleurs disputée sur surface dure en intérieur, une surface qu’il affectionne particulièrement. Tête de série numéro 4, Humbert a été exempté du premier tour et a donc débuté directement au deuxième tour. Pour rejoindre les quarts de finale, le numéro 1 français a éliminé Matteo Berrettini en deux sets maîtrisés (7-6 [5], 6-3), le tout, en 1h33 de jeu. Une victoire importante, puisqu’il ne l’avait encore jamais battu sur le circuit principal en trois confrontations. Très solide au service, Humbert n’a d’ailleurs concédé aucune balle de break durant la rencontre. Une belle performance donc, lui qui rêve de récupérer sa couronne au Moselle Open.
Actuellement 25e mondial, le gaucher de Metz aura face à lui un adversaire qu’il connaît : Lorenzo Sonego, classé 47e à l’ATP. En effet, leur dernier match avait été remporté par le français, à Eastbourne en huitièmes de finale (7-5 6-4). Le vainqueur de ce duel pourrait retrouver en demi-finale Holger Rune (Danemark) ou Tomás Martín Etcheverry (Argentine), qui s’affrontent dans l’autre quart du tableau.
(Crédit photo : Hu Chengwei/Getty Images)
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Que révèle l’eau de votre robinet ? Une carte dévoile la pollution de l’eau par commune et plusieurs villes de Moselle sont épinglées.
Une nouvelle carte interactive vient mettre en lumière une réalité méconnue : l’eau que nous consommons chez nous peut contenir des polluants chimiques. Le 16 octobre, les ONG Générations Futures et Data For Good ont publié « Dans Mon Eau », un outil qui recense, commune par commune, la présence de substances indésirables dans l’eau potable.
L’objectif de cette initiative est clair : rendre accessibles à tous des données souvent complexes, issues du contrôle sanitaire des agences régionales de santé (ARS). Les utilisateurs peuvent désormais visualiser les concentrations de PFAS (appelés parfois « polluants éternels »), de pesticides et de leurs métabolites, de nitrates, de perchlorates ou d’autres molécules suspectes présentes dans l’eau de leur robinet.
Une inégalité géographique marquée
L’une des révélations fortes de cette carte est l’hétérogénéité du niveau de pollution selon les territoires. Les ONG soulignent que le nord de la France est particulièrement touché par des cas de non-conformité ou des recommandations de non-consommation de l’eau. Dans plus de 29 % des cas relevés, le train de mesures ne respecte pas les seuils légaux à cause des métabolites de pesticides. En particulier, le métabolite nommé chloridazone desphényl est responsable à lui seul de 86 % des situations de non-conformité selon les données à fin août 2025.
Pour notre département, cet outil ouvre la possibilité de vérifier localement la qualité de l’eau. Les communes de Moselle, tant urbaines que rurales, pourront ainsi observer d’éventuelles alertes santé ou non-conformités. On remarque notamment que le sud messin, les communes de Montigny-lès-Metz, Jouy-aux-Arches et Marly, sont concernées par un dépassement d’au moins un polluant (en l’occurence les pesticides ou les PFAS). Rettel et Falck sont aussi en orange. Près de la frontière luxembourgeoise, Montenach est dans le rouge : l’eau est donc déconseillée aux populations dites fragiles comme les femmes enceintes ou personnes atteintes de pathologies lourdes.
Des données “incomplètes”, mais utiles
Les ONG mettent toutefois en garde contre certaines limites : plus de la moitié des unités de distribution d’eau (UDI) ne publient pas toutes les informations. Et si 87 % des UDI déclarent une eau « conforme » selon les normes officielles, ce chiffre ne tient pas compte des métabolites que les autorités sanitaires continuent, pour certaines, de classer comme « non pertinents ».
Dans un communiqué de presse, le maire de Florange, Rémy Dick, annonce avoir été relaxé dans l’affaire de diffamation et d’injure publique.
Le tribunal correctionnel a prononcé la relaxe dans l’affaire de diffamation et d’injure publique pour laquelle était poursuivi le maire de Florange, Rémy Dick, à la suite de propos tenus dans un contexte de débat politique local. Dans un communiqué de son cabinet, l’homme politique affirme que ses déclarations « relevaient de la liberté d’expression inhérente à l’exercice du mandat d’élu et s’inscrivaient dans un cadre de controverse politique légitime au sein du débat démocratique. »
Pour rappel, Rémy Dick avait déclaré : « Il faut aller discuter non pas simplement avec les emmerdeurs, mais avec les gens qui sont dans l’affaire. » C’est pour ces propos tenus le 8 mars 2023 lors d’un conseil municipal à Florange, que le maire avait été poursuivi depuis plus de deux ans et demi par Elhadi Rezaiki, un ancien colistier.
Appartenant au parti Les Républicains, Rémy Dick se disait très confiant envers la justice : « J’ai toujours défendu l’idée que mes interventions s’inscrivaient dans un échange d’idées, sans volonté d’attaque personnelle », explique-t-il. Et de poursuivre : « Le tribunal a estimé que les éléments constitutifs des infractions n’étaient pas réunis et a donc prononcé ma relaxe complète. »
Une satisfaction qui, selon lui, « légitime la parole politique lorsqu’elle s’exerce dans le cadre du débat public ». Le maire LR met en avant l’importance de la liberté d’expression, « un fondement essentiel de notre démocratie : elle permet la confrontation des idées, la transparence de l’action publique et le dialogue avec les citoyens. »
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Quel est le secret de la réussite de Metz Handball ? Thierry Weizman, président du club, a livré quelques pistes lors des Rencontres Informelles.
Thierry Weizman était l’invité des Rencontres Informelles ce vendredi 17 octobre. Le président de Metz Handball a pu présenter à un parterre d’invités la réalité du club de sport collectif le plus titré de France.
Parmi les considérations principales, l’aspect financier. Metz Handball dépend d’un ensemble de financements publics et privés, il n’y a pas de grand partenaire pesant plusieurs millions d’euros mais une galaxie de soutiens qui ont jusqu’ici permis d’éviter d’éviter les remous liés aux retraits et faillites. Cependant, cette réalité fait que Metz Handball ne dispose pas aujourd’hui le plus gros budget de France, ce qui n’empêche pas les performances.
Ces performances depuis dix ans, elles reposent sur la vista de l’entraîneur Emmanuel Mayonnade. Selon le président du club il est la pierre angulaire du projet, insuffisant à la fois rigueur, méticulosité et culture de la gagne.
« Tant que Manu sera là on ne craindra personne. Il y a une vraie culture de la gagne, la défaite c’est un drame chez nous. »
Sans tabou, Thierry Weizman est également revenu sur l’attractivité de Metz Handball. Loin de proposer les salaires les plus élevés, l’entité jaune et bleu a malgré tout su attirer parmi les joueuses les plus en vue du monde ou les plus grands espoirs tout au long de son histoire sans pour autant casser la tirelire outre mesure. Loin des salaires du football qui font les gros titres des quotidiens sportifs chaque année, Metz Handball affiche une grille salariale claire, qui va de 150 euros pour les joueuses qui entrent au centre de formation, à 4000 euros nets pour les internationales françaises les plus en vue. Parmi les grands principes, la volonté de ne pas créer d’immenses écarts salariaux. ll n’est pas question de payer une joueuse à 8000 euros pour partager le vestiaire avec une joueuse au smic. Les joueuses le savent, quand les joueuses viennent en Moselle c’est « au tarif de Metz Handball », mais c’est aussi le tarif de la victoire.
En revanche, en terme d’attractivité Thierry Weizman s’appuie volontiers sur le bouche à oreille et les recommandations des anciennes joueuses qui sont rares à quitter le club en mauvais termes, mais aussi sur la ville de Metz en tant que telle qu’il ne manque jamais de faire visiter aux potentielles recrues. Un vrai déclencheur.
« On est pas Paris ou une grande capitale comme Budapest mais il y a une beauté à Metz qui aide à attirer les joueuses »
C’est en définitive ça la marque de Metz Handball, des principes bien établis qui régissent le quotidien et garantissent les fondations de la victoire. Avec une stabilité record, le même président depuis vingt ans, le même entraîneur depuis dix ans, une salle des trophées bien rempile et un amour indéfectible du public, reste désormais à trouver les clés pour remporter le plus grand des trophées : celui de la Champions League.
En marge de ces questions très sportives, Thierry Weizman s’est également livré sur sa propre personne. Médecin du sport, il est fier d’avoir été « visionnaire » lorsqu’il s’est installé, à une époque ou cela n’existait pas et n’entend pas arrêter tout de suite.
C’est une réussite, c’est ma passion au delà du handball et j’ai le sentiment d’aider les gens. J’ai 66 ans et je pense que mon travail de médecin me guidera jusqu’à au moins 70 ans.
Pour ce qui est d’un potentiel arrêt de sa carrière de président, toutes les personnes présentes dans l’assistance ont pu constater que ce n’était pas vraiment un sujet d’actualité.
J’aimerais être en bonne santé jusqu’à ma mort, en pleine possession de mes moyens, mais si ce n’était pas le cas je compte sur mon entourage pour me stopper.
Celui qui a plusieurs fois dit qu’il arrêterait en cas de victoire en Champions League s’est également positionné sur le sujet.
Partir quand tu es au sommet ce n’est pas sympa pour le suivant. Partir quand on est dans la merde, ce n’est pas un cadeau non plus.
Autant dire que la réflection autour des voies de la victoire est bien plus avancée que celle d’un potentiel coup de frein. Dans ces conditions, la liste des trophées présents au siège de Metz Handball a de bonnes chances de continuer à s’allonger…
Les « Rencontres Informelles » sont un évènement organisé par Le Républicain Lorrain, en partenariat avec Moselle TV.
Chaque vendredi l’équipe de Dragonnes Mag’ débat de l’actualité de Metz Handball. Édition du 17 octobre 2025 avec Anne-Emmanuelle Augustine, pivot de Metz Handball.
Dans cette émission, Matthieu Henkinet était accompagné de Arthur Carmier (l’Ami Sports) Ensemble ils recevaient Anne-Emmanuelle Augustine, pivot de Metz Handball Au sommaire :
L’actu hand de la semaine
Metz Handball fait sa promenade annuelle à Nice
Temps mort : Coupe du Monde des clubs, la bonne idée ?
16 joueuses de Metz Handball en sélection
Anne-Emmanuelle Augustine face aux jets de sept mètres
Alors que 16 joueuses de l’effectif de Metz Handball, entre Dragonnes et Centre de Formation, sont actuellement retenues en équipe nationale, l’actualité continue tout autant que les efforts en salle d’entraînement. Dans cette nouvelle édition de Dragonnes Mag’, on évoque la rencontre en déplacement à Nice pour la sixième journée de Ligue Butagaz Energie, la victoire de l’équipe de France face au Kosovo, avant de faire un détour par la Martinique.
Au programme du Zap : des menus de cantine bio, festival Libre et Debout, salon de la photographie, et Trophées du sport !
Les enfants mangent bio à la cantine
On commence ce Zap à Metz, où les enfants vont bien manger ! À l’occasion de la semaine du goût, les cantines de la ville proposeront un menu 100% local et responsable ! Plus de 4 500 enfants pourront goûter ce repas concocté par le Parc Naturel Régional de Lorraine. Émincé de boeuf, pommes de terre, brie de Meuse et compote de pomme, tout sera bio et local.
Un premier festival libre et debout à Florange
Ce festival là a un goût de nouveauté, et pour cause ! C’est la toute première édition du festival Libre et Debout, les 17 et 18 octobre à La Passerelle de Florange. Un événement engagé, où la culture et la liberté d’expression ont toute leur place, tout cela avec de l’humour ! Au programme : des spectacles, des projections, des débats, et un espace convivial pour parler librement. Alors rendez-vous samedi dès 10h, pour deux jours de liberté et de discussions.
Le salon de la photo met à l’honneur Jean-Marc Rohmer
De la photographie maintenant ! La 11ème édition du salon de la photo revient du 17 au 19 octobre à Saint-Privat-la-Montagne ! 14 photographes présenteront leurs séries originales sous forme de galerie éphémère, dans la salle des fêtes ! Et cette année, l’invité d’honneur n’est autre que Jean-Marc Rohmer, un Mosellan au parcours jalonné de découvertes et de distinctions internationales.
Les sportifs ont reçu leur trophée
La cérémonie des Trophées du Sport c’était ce mercredi à l’Arsenal Jean-Marie Rausch, à Metz. L’occasion de récompenser et mettre en lumière les athlètes, entraineurs et bénévoles qui se sont illustrés au cours de la saison. 173 médailles ont été remises aux sportifs, et 20 trophées aux clubs. Trois titres honorifiques ont aussi été décernés : Quentin Bigot et Christophe Lemaître ont obtenu le prix spécial pour l’ensemble de leurs carrières, et Jules Riss a obtenu un prix pour son engagement.
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Depuis cette rentrée scolaire 2025, le collège Jules-Lagneau à Metz a ouvert une section internationale américaine. Une première pour l’académie.
À Metz, le collège Jules-Lagneau s’américanise. Depuis cette rentrée scolaire, l’établissement a ouvert une classe de section internationale américaine. Pour l’instant, seule une vingtaine d’élèves de sixième sont concernés.
Pour tous, l’objectif est de devenir bilingue. Mais les raisons divergent.
À Metz, des collégiens quasi bilingues
Beaucoup font part d’un sentiment de progression fulgurante par rapport aux autres classes. « [Les autres sixièmes] en sont encore à apprendre les chiffres de onze à vingt, alors que nous, on en est déjà à lire un texte, à le comprendre et à répondre à des questions sur ce texte », se félicite Yasir, un des élèves de sixième en section internationale américaine.
À ses côtés, le jeune Donovan ajoute : « De plus, comme on est en section américaine, on a notre prof de SVT et d’histoire-géographie qui nous font anglais. »
Ces élèves ont quatre heures d’anglais supplémentaires par semaine, soit deux heures par jour. Ce dispositif, inédit dans l’académie, oblige l’enseignante à créer elle-même son programme.
Créer une passerelle avec le lycée George-de-la-Tour
Avec cette nouvelle filière, il s’agit d’attirer de très bons profils scolaires, afin d’intégrer de l’excellence à ce collège de quartier prioritaire. Pour la directrice, c’est avant tout un enjeu de mixité sociale.
Au collège Jules-Lagneau de Metz, on a aussi besoin d’excellence. Et ouvrir cette section américaine que l’on ne trouve nulle part dans l’académie, pour nous, c’était vraiment un challenge.
Catherine De Ciancio – Principale du collège Jules-Lagneau
Une nouvelle classe de cette filière ouvrira chaque année et à terme, tous les niveaux seront couverts. L’objectif est de créer un parcours complet pour les élèves souhaitant continuer en section internationale américaine au lycée George-de-la-Tour.
Invité du Graoully Mag, Koffi Kouao s’est exprimé sans détour sur son avenir. Le latéral droit du FC Metz, sous contrat jusqu’en juin prochain, a réaffirmé son attachement au club et son souhait clair de prolonger l’aventure.
Arrivé le 12 août 2022, Koffi Kouao s’est rapidement imposé comme l’un des cadres du vestiaire du FC Metz et est devenu un véritable chouchou des supporters. Combatif, régulier, toujours généreux dans l’effort, l’Ivoirien incarne depuis son arrivée des valeurs fortes pour le club à la Croix de Lorraine.
Présent sur le plateau du Graoully Mag afin de développer la situation sportive du club, actuel bon dernier de Ligue 1, le numéro 39 a également accepté de se livrer sur sa situation professionnelle et notamment sur son contrat qui se termine en juin prochain. « Moi, si j’avais des feuilles devant moi, sans hésitation, je signe, confie-t-il avec le sourire. Si je pouvais signer quatre ans de plus, je le ferais sans hésiter. Mais ça ne dépend pas que de moi ».
Après quatre années sous le maillot grenat, on pourrait penser que l’Ivoirien aurait fait le tour, mais il n’en est rien, bien qu’un départ était dans la tuyau il y a deux ans. « Je suis super heureux d’être ici. Metz aura toujours une place spéciale dans mon cœur », assure-t-il. Comme souvent, le latéral droit a joué la carte de la franchise : aucune discussion officielle n’a été entamée à l’heure actuelle. « Il faut être clair, il n’y a pas de discussion. Le club ne m’a encore rien proposé », reconnaît-il.
Une déclaration sincère qui ne manquera pas de toucher les supporters messins, et peut-être… de faire réagir les décideurs du club.
Toute l’actualité du FC Metz est à retrouver dans le Graoully Mag, tous les lundis et les jeudis à 17h00 sur Moselle TV.
Le Graoully Mag’ c’est l’émission dédiée au FC Metz à retrouver tous les lundis et jeudis sur Moselle TV, édition du 16 octobre.
Pour cette nouvelle émission, Emeric Guillaume était entouré d’Angelo Salemi (Le Republicain Lorrain) et Stéphane Molliens. Ensemble ils recevaient Koffi Kouao. L’arrière droit ivoirien du FC Metz y a livré son analyse de la saison.
Au sommaire :
Le FC Metz veut enfin voir la vie en Rose face au Toulouse FC
L’expérience de Koffi Kouao face au contexte sportif du FC Metz
Du lundi 13 au vendredi 17 octobre 2025, c’est la Semaine du Goût. À l’occasion de cette 36ᵉ édition, de nombreux ateliers sont organisés dans les écoles et les centres de loisirs. Exemple ce mercredi 15 octobre au centre socioculturel Louis-Aragon d’Hagondange.
À l’occasion de la Semaine du Goût, organisée du lundi 13 au vendredi 17 octobre, les enfants du centre socioculturel Louis-Aragon d’Hagondange découvrent comment lutter contre le gaspillage alimentaire grâce à un vélo pas comme les autres : le vélo smoothie. Si chaque enfant a son plat préféré (frites, pizza, burger) ils ne sont pas toujours très équilibrés. C’est pourquoi le centre a organisé un atelier pour leur faire découvrir de nouveaux fruits et légumes : brocolis, choux de Bruxelles… Des aliments qui trouveront peut-être plus souvent leur place dans les assiettes.
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Pour 18 voix seulement, le gouvernement Lecornu 2 est sauvé. La motion de censure déposée par LFI n’a obtenu que 271 voix, dont 7 des socialistes.
La première motion de censure, déposée par LFI, a été examinée ce jeudi matin à l’Assemblée nationale. Pour 18 voix seulement, le gouvernement est sauvé. Sur cette motion déposée par Mathilde Panot, patronne des Insoumises et 86 députés, il fallait 289 voix pour renverser le gouvernement. Au total, 271 députés se sont prononcés pour la censure : tout le groupe LFI, tout le groupe UDR et tout le groupe RN dont les 4 députés de Moselle, Laurent Jacobelli, Pascal Jenft, Alexandre Loubet et Kévin Pfeffer.
En Moselle, les 5 autres députés n’ont pas voulu censurer le gouvernement : Isabelle Rauch et Nathalie Colin-Oesterlé pour les députés Horizons et centristes, Ludovic Mendes du côté des Macronistes, qui n’a compté aucun dissident sur ce vote, ou encore Belkhir Belhaddad pour le PS et Fabien di Filippo pour LR. Un seul membre de la droite républicaine a voté pour la censure, tandis que 7 députés socialistes n’ont pas suivi la requête du parti, qui avait obtenu le gel de la réforme des retraites contre l’absence de censure du gouvernement.
Une deuxième motion de censure, déposée par Marine Le Pen pour le RN, et cosignée par 56 collègues et par Eric Ciotti, chef de file de l’UDR, a aussi été examinée. Cette dernière n’a obtenu que 144 voix, dont l’ensemble des députés RN et UDR, LFI refusant toujours de s’associer au RN pour les votes. Les autres voix proviennent des LR (3) et non-inscrits (2). Pour Charlotte Leduc, cheffe de file LFI aux municipales à Metz et ancienne députée, « l’heure est à la résistance populaire et parlementaire ». Le député RN Laurent Jacobelli parle lui du PS qui « s’est vendu » en refusant la première censure. Pour la deuxième, il attaque aussi LR sur BFMTV : « les Républicains ont adhéré au syndicat des gagne-petit, avec le parti socialiste et la Macronie, pour préserver leurs sièges ».
— Groupe Rassemblement National (@groupeRN_off) October 16, 2025
Peu de voix manquent à la censure LFI-Écolo-GDR, annonçant le pire budget de la 5e République sur le dos des retraités, des travailleurs, des familles, des malades. La résistance populaire et parlementaire fidèle au NFP finira par l'emporter ! C'est une question de temps.
